SOURCE ET SUITE
Suisse, les éleveurs ont désormais l’autorisation d’abattre leurs animaux au pâturage pour leur éviter le stress du transport. L’abattage se fait alors au fusil et l’animal est ensuite transporté mort à l’abattoir pour la découpe. Suite à cette nouvelle, un sondage a été lancé sur Web-agri.fr du 14 au 21 février 2017 afin de connaître votre opinion sur cette pratique. 58,5 % des répondants sont favorables à ce type d’abattage et 41,5 % contre cette pratique.
Les abattoirs industriels ont mauvaise réputation
En France, l’industrialisation des abattoirs et la recherche absolue de rentabilité les ont contraints à se regrouper sur de plus grandes structures en diminuant leurs effectifs. Cependant, cette organisation a entraîné de nombreux dysfonctionnements en termes de bien-être animal (étourdissement inefficace, cadences d’abattage trop rapides, perception des animaux non prise en compte, délai d’attente excessif parfois sans paille ou abreuvement…). De plus, l’éloignement des structures par rapport aux exploitations oblige parfois de longs transports pour les animaux avec des conditions souvent remises en cause par les éleveurs.Les associations qui militent pour le bien-être animal ont à plusieurs reprises montré du doigt les conditions d’abattage médiocres et même cruelles de certains abattoirs à travers des vidéos chocs. Cependant, ces dénonciations remettent en cause toute la chaîne de production des animaux jusqu'à l’élevage à la ferme qui n’a aucun lien avec l’abattoir. En effet, lorsque l’animal quitte l’exploitation pour aller se faire abattre, l’éleveur n’est plus acteur du reste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire