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Le ministre Pierre Paradis compte resserrer les règles entourant l’abattage rituel pour éviter la souffrance des animaux.
Le ministre Pierre Paradis compte resserrer les règles entourant l’abattage rituel pour éviter la souffrance des animaux.
Les consultations entourant le projet de loi 54 sur le bien-être animal s’ouvrent aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement veut imposer des peines de prison pouvant aller
jusqu’à 18 mois aux personnes coupables de maltraitance envers les
animaux.
Le texte législatif aura un impact sur les pratiques d’abattage
halal ou casher, affirme le ministre de l’Agriculture, en entrevue avec
notre Bureau parlementaire.
«Parfois, la pratique veut que le rabin bénisse l’entrepôt [où
l’animal est abattu], ça ne fait pas mal à l’animal de se faire bénir.
Mais il y en a d’autres qui, sous le couvert de pratiques religieuses,
mettent à mort un animal lentement, puis le laissent souffrir. Ce ne
sera pas permis», insiste-t-il.
À l’heure actuelle, les normes québécoises en matière d’abattage
stipulent que l’animal doit être étourdi et sans connaissance avant sa
mise à mort par la saignée.
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