ON AIMERAIT TANT QU' AUCUN CHIEN NE SOIT DERRIERE LES BARREUX DESTINE A MOURIR LE LENDEMAIN!!
Hommage au chien derrière ses barreaux
Le vent souffle en rafales à travers les barreaux.
Au fond du box miteux, un vieux chien se tient droit.
L’hiver il connait ça, il ne craint pas le froid,
et même s’il se sent faible, il ne le montre pas.
Cinq ans déjà qu’il est au fond de cette cage.
Il a même oublié au juste, quel est son âge.
Ses douleurs lui rappellent qu’il n’est plus un jeune chien,
Mais il se tient bien droit, il ne lâchera rien.
Ses visiteurs qui passent, il faut bien les charmer…
Alors il se tient droit, il oublie son arthrose,
Il espère qu’on lui trouve un petit quelque chose,
Il espère tant et tant, et depuis tant d’années.
La chaleur d’un foyer, bien sûr qu’il l’a connu.
L’amour, il l’a donné bien plus qu’il n’en a eu,
Il les a protégés, aimés, défendus et veillés,
Il n’a eu en retour que cet ultime rejet.
C’était une matinée chaude et ensoleillée.
Son maître l’a largué ici et a rempli deux, trois papiers.
Lui, il n’a rien compris, mais en bon chien, il était sage.
Et pour faire taire sa peur il a rassemblé son courage.
Les aboiements des autres, où il sent de la peur.
Ce bruit, ce froid, ces doutes, et tous ces visiteurs,
Cet éternel ballet dans ce déluge d’odeurs.
Il a bombé le torse, il a fait les yeux doux,
Il n’a pas aboyé, pour ne pas leur faire peur,
Et pourtant pas un seul n’a su lire dans son coeur
Le refuge ferme ses portes, tout est noir, tout est flou.
Alors le vieux chien se couche sur sa palette.
Ce n’est pas grave, pense-t-il, demain, j’y arriverai.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que demain, en matinée,
Il a été prévu qu’il serait euthanasié.
Le vent souffle en rafales à travers les barreaux.
Au fond du box miteux, un vieux chien se tient droit.
L’hiver il connait ça, il ne craint pas le froid,
et même s’il se sent faible, il ne le montre pas.
Cinq ans déjà qu’il est au fond de cette cage.
Il a même oublié au juste, quel est son âge.
Ses douleurs lui rappellent qu’il n’est plus un jeune chien,
Mais il se tient bien droit, il ne lâchera rien.
Ses visiteurs qui passent, il faut bien les charmer…
Alors il se tient droit, il oublie son arthrose,
Il espère qu’on lui trouve un petit quelque chose,
Il espère tant et tant, et depuis tant d’années.
La chaleur d’un foyer, bien sûr qu’il l’a connu.
L’amour, il l’a donné bien plus qu’il n’en a eu,
Il les a protégés, aimés, défendus et veillés,
Il n’a eu en retour que cet ultime rejet.
C’était une matinée chaude et ensoleillée.
Son maître l’a largué ici et a rempli deux, trois papiers.
Lui, il n’a rien compris, mais en bon chien, il était sage.
Et pour faire taire sa peur il a rassemblé son courage.
Les aboiements des autres, où il sent de la peur.
Ce bruit, ce froid, ces doutes, et tous ces visiteurs,
Cet éternel ballet dans ce déluge d’odeurs.
Il a bombé le torse, il a fait les yeux doux,
Il n’a pas aboyé, pour ne pas leur faire peur,
Et pourtant pas un seul n’a su lire dans son coeur
Le refuge ferme ses portes, tout est noir, tout est flou.
Alors le vieux chien se couche sur sa palette.
Ce n’est pas grave, pense-t-il, demain, j’y arriverai.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que demain, en matinée,
Il a été prévu qu’il serait euthanasié.
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