LES MANIFESTANTS EN AIDE AUX ÉLÉPHANTES ÉTAIENT NOMBREUX VU L' ÉLOIGNEMENT DE PARIS POUR LA PLUPART.
A SUIVRE
Près de 200 personnes ont formé une chaîne humaine dimanche au Parc de la Tête d’Or à Lyon pour « sauver Baby et Népal », deux éléphantes tuberculeuses menacées d’être abattues, et soutenir l’offre de Brigitte Bardot de les confier à sa fondation.
Les manifestants, dont certains portaient des éléphants en peluche, ont d’abord signé devant les grilles du parc des courriers adressés au Conseil d’Etat, au président François Hollande, au préfet du Rhône et au maire de Lyon, avant de se rendre jusqu’à l’enclos des pachydermes, soutenus par plusieurs promeneurs du dimanche.
C’est là qu’ils ont formé une chaîne, en scandant « justice pour les éléphantes ».
Sanctuaire
« La Fondation Brigitte Bardot propose une solution que nous soutenons inconditionnellement », de « prendre en charge ces deux éléphants et de les soigner à ses frais pour les placer ensuite dans un sanctuaire », est-il rappelé dans leurs lettres-pétitions. Brigitte Bardot a menacé de prendre la nationalité russe si l’Etat ne revenait pas sur sa décision d’euthanasie.
L’association Dignité Animale appelait à ce rassemblement, avec pour mot d’ordre « ni euthanasie ni retour dans le monde du cirque » pour les deux pachydermes âgés de 42 et 43 ans.
« Nous avons cette double revendication », a expliqué Brian Mordasini, vice-président de l’association, pour qui un retour des éléphantes chez leur propriétaire, le cirque Pinder, serait « un supplice », son activité « reposant sur l’exploitation des animaux » et « l’intérêt financier », selon ce défenseur de la cause des animaux.
Baby et Népal ont été confiées il y a plus de dix ans par le cirque au zoo de Lyon, dans le parc de la Tête d’Or. Le préfet du Rhône a ordonné le 11 décembre dernier leur euthanasie, après le décès de tuberculose, une maladie contagieuse de l’animal à l’homme, d’une troisième éléphante.
Mobilisation
Le tribunal administratif de Lyon a donné raison au préfet. Un pourvoi a été déposé au Conseil d’Etat.
Le sort des deux éléphantes suscite les passions. Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations, dont la Confédération nationale des SPA, ont demandé qu’elles ne soient pas abattues.
La menace de Brigitte Bardot de prendre la nationalité russe n’est cependant pas soutenue unanimement. « Nous défendons les droits de tous » et en ce sens, « citer la Russie est une erreur », estime Brigitte Gothiere, porte-parole de l’association de protection animale L214, qui participait à la manifestation dimanche.
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