SOURCE ET SUITE
Landunvez, la cité bretonne, s’enorgueillit de ses plages de sable
doré. Typique de ce littoral encore préservé du Finistère nord, elle a
tout ce qu’il faut pour plaire : vieux château, menhir, dolmen,
chapelles et un petit port de plaisance. Voilà pour son côté face.
Côté pile, la commune a gardé sa vocation agricole. Et dans le bourg,
les tensions montent autour d’un élevage industriel de porcs, l’une des
plus grandes usines à cochons de la région sur le point de s’agrandir –
encore – pour atteindre une production de 26 000 porcs par an.
Cette fois, les riverains se rebiffent. Le 1er août, deux
associations ont déposé un recours devant le tribunal administratif de
Rennes, afin d’obtenir l’annulation de l’autorisation préfectorale
délivrée le 1er avril à la société Avel Vor.
22 200 tonnes de lisier par an
Les protestataires dénoncent une étude d’impact insuffisante mais
leurs griefs tiennent en un mot : trop. Trop d’odeurs, trop de lisier
(22 200 tonnes par an annoncées), trop d’algues vertes dans le port de
plaisance, d’eaux marron non identifiées ruisselant vers la mer, de
tracteurs et d’épandage, d’azote dans une zone déjà en excédent
structurel, d’ammoniac, de poussières.
Ils pâtissent déjà de ces nuisances du fait de cette exploitation de
bientôt 18 000 mètres carrés surplombée de quatre silos et qui a déjà
beaucoup grossi en 2013. Le tout à 250 mètres de l’école et à 1,5
kilomètre de la mer.
Qu’en sera-t-il avec la nouvelle configuration qui va faire passer le nombre d’emplacements de 675 à 850 pour les...
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