dimanche 7 août 2016

VACHES................... MORT PREMATUREE ANNONCEE A CAUSE DE LA CRISE DES CEREALES

SOURCE ET SUITE
 QUELLE TRISTESSE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MAIS LES VIANDARDS VONT SE REGALER.. BEURK!!!!!!!!!!!!!!!

L’année 2016 ne va pas rester dans les annales agricoles comme une année d’abondance. Elle le restera plutôt comme celle d’une année creuse et d’une année de crise, où la plupart des feux étaient au rouge. Les secteurs touchés ? Le porc, les céréales, le lait, la viande bovine, etc. Seuls les viticulteurs (ceux qui ont été épargnés par les orages de grêle) et quelques filières de qualité (labels) s’en sortent mieux.
Les céréaliers réalisent, en moyenne et bon an mal an, entre 50 et 80.000 euros de revenus (avant impôt). Ils devraient en perdre la moitié cette année. Non seulement la récolte de céréales (blé dur, blé tendre, orge d’hiver et de printemps) en France est catastrophique mais en plus la surproduction des autres pays, concurrents directs de la France (États-Unis, Canada, Ukraine, Russie) font chuter les cours mondiaux du blé. Ainsi, à la Bourse de Chicago, les cours du blé américain étaient, le 4 août, proches des plus bas niveaux constatés depuis dix ans. À Paris, les prix sur Euronext sont en deçà de 170 euros la tonne. Les intempéries de mai-juin ont eu raison de la floraison et du remplissage des grains et ont favorisé la prolifération de maladies et des ravageurs. En France, le rendement attendu est en baisse de 30 %. « Du jamais vu depuis 1986 », selon le ministère de l’Agriculture.
Depuis la libéralisation du marché du lait, les producteurs peinent à survivre. Comme c’était prévu, les cours se sont effondrés, passant de 390 euros la tonne (en moyenne) pour l’année 2014 à 320 euros la tonne en 2015. En ce début du mois d’août et en fonction de l’acheteur, les prix varient entre 250 et 300 euros la tonne. Les éleveurs laitiers ont particulièrement le géant mondial du secteur, Lactalis, dans leur collimateur. Connu pour ses marques Président ou Flanby, ce dernier achète le lait aux éleveurs quelque 25 centimes le litre, contre 27 chez Danone ou 30, par exemple, pour la coopérative Les Maîtres laitiers du Cotentin (Le Figaro). En moyenne à 262 euros la tonne, les prix sont inférieurs aux coûts de production.
Dans ces conditions, que vont donc faire les producteurs laitiers ? Mettre leurs vaches laitières (Prim’Holstein) à la réforme, c’est-à-dire les conduire à l’abattoir, avec le risque que cet afflux de viande ne fasse baisser des cours déjà fragiles. Aujourd’hui, environ la moitié de la viande bovine sur le marché est d’origine laitière 1. L’afflux des vaches laitières dans la filière bovine impactera le cours de la viande. Depuis 2014, le prix payé aux éleveurs a perdu 70 centimes par kilo, selon la Fédération nationale bovine.

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