SOURCE ET SUITE
QUELLE TRISTESSE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MAIS LES VIANDARDS VONT SE REGALER.. BEURK!!!!!!!!!!!!!!!
L’année 2016 ne va pas rester dans les annales agricoles comme une
année d’abondance. Elle le restera plutôt comme celle d’une année creuse
et d’une année de crise, où la plupart des feux étaient au rouge. Les
secteurs touchés ? Le porc, les céréales, le lait, la viande bovine,
etc. Seuls les viticulteurs (ceux qui ont été épargnés par les orages de
grêle) et quelques filières de qualité (labels) s’en sortent mieux.
Les céréaliers réalisent, en moyenne et bon an mal an, entre 50 et
80.000 euros de revenus (avant impôt). Ils devraient en perdre la moitié
cette année. Non seulement la récolte de céréales (blé dur, blé tendre,
orge d’hiver et de printemps) en France est catastrophique mais en plus
la surproduction des autres pays, concurrents directs de la France
(États-Unis, Canada, Ukraine, Russie) font chuter les cours mondiaux du
blé. Ainsi, à la Bourse de Chicago, les cours du blé américain étaient,
le 4 août, proches des plus bas niveaux constatés depuis dix ans. À
Paris, les prix sur Euronext sont en deçà de 170 euros la tonne. Les
intempéries de mai-juin ont eu raison de la floraison et du remplissage
des grains et ont favorisé la prolifération de maladies et des
ravageurs. En France, le rendement attendu est en baisse de 30 %. « Du jamais vu depuis 1986 », selon le ministère de l’Agriculture.
Depuis la libéralisation du marché du lait,
les producteurs peinent à survivre. Comme c’était prévu, les cours se
sont effondrés, passant de 390 euros la tonne (en moyenne) pour l’année
2014 à 320 euros la tonne en 2015. En ce début du mois d’août et en
fonction de l’acheteur, les prix varient entre 250 et 300 euros la
tonne. Les éleveurs laitiers ont particulièrement le géant mondial du
secteur, Lactalis, dans leur collimateur. Connu pour ses marques
Président ou Flanby, ce dernier achète le lait aux éleveurs quelque 25
centimes le litre, contre 27 chez Danone ou 30, par exemple, pour la
coopérative Les Maîtres laitiers du Cotentin (Le Figaro). En moyenne à 262 euros la tonne, les prix sont inférieurs aux coûts de production.
Dans ces conditions, que vont donc faire les producteurs laitiers ?
Mettre leurs vaches laitières (Prim’Holstein) à la réforme, c’est-à-dire
les conduire à l’abattoir, avec le risque que cet afflux de viande ne
fasse baisser des cours déjà fragiles. Aujourd’hui, environ la moitié de
la viande bovine sur le marché est d’origine laitière 1.
L’afflux des vaches laitières dans la filière bovine impactera le cours
de la viande. Depuis 2014, le prix payé aux éleveurs a perdu 70
centimes par kilo, selon la Fédération nationale bovine.
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