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Mâle ou femelle ? Pour nombre d’espèces la question est déterminante. Pour les poules et les coqs d’élevage, elle a un effet immédiat. Quelques heures après être sortis de leur œuf, futures pondeuses et poussins mâles sont séparés. Les seconds sont considérés comme inutiles. Comme ils n’ont pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair, ils sont directement éliminés : gazés, jetés vivants dans une broyeuse mécanique – ce qui est légal – ou bien entassés dans un sac-poubelle où ils vont progressivement étouffer – ce qui ne l’est pas.
Ces dernières semaines, trente-six parlementaires ont interpellé le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, sur ces pratiques. Ces vingt-six députés et dix sénateurs, membres d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais aussi du Parti socialiste (PS) et du groupe Les Républicains (LR), ont exprimé peu ou prou leur stupéfaction d’apprendre ce qui se passe dans les couvoirs, où l’on met à mort sans aucune considération des millions de gallinacés chaque année. Pour ne prendre qu’un exemple, François Loncle (PS), député de l’Eure, appelait de ses vœux une solution pour parvenir à « un abandon de la pratique abominable du broyage des poussins », dans une question écrite au gouvernement publiée au Journal officiel...
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