LA CONFEDERATION PAYSANNE N' A EN FAIT PAS PLUS DE CRÉDIBILITÉ QUE LE FNSEA
LEUR LUTTE CONTRE LA FERME DES 1000 VACHES M' AVAIT DONNE ESPOIR D' UNE CERTAINE ÉTHIQUE ANIMALE...... MAIS C' EST ENCORE DE L' ÉLEVAGE ET LES ANIMAUX NE SONT ENCORE ICI QUE DE LA VIANDE.
TANT QUE LE PAYSAN NE DONNERA PAS UN NOM A CHAQUE BÊTE, QUI RÉPONDRA A SON APPEL QUAND ELLE SERA APPELÉE ET RIEN N' EST A ESPÉRER DANS L' ÉLEVAGE...
ICI POUR FAIRE LE POINT SUR LEUR POSITION
SUR LA CRISE DU PORC HÉLAS C' EST LE MÊME MÉPRIS POUR LES BÊTES ET LA MEME INDIFFERENCE
LE PASSAGE SURLIGNE EN ROSE EST INTERESSANT, IL PROUVE BIEN EVIDEMMENT QUE CETTE CONCEPTION D' ELEVAGE EST DEPASEE
IL FAUT QUE LES ELEVEURS SE RECYCLENT DANS L' AGRICULTURE OU AILLEURS, CESSER TOUTE CONSOMMATION DE VIANDE ET LIBERER LES ANIMAUX...
13.08.2015
Alors que le coût de production du porc se rapproche d'1,6 €, que le
prix payé au producteur s'est stabilisé autour de 1,40 € (après une
chute de 25% au cours du premier trimestre), une coopérative et un
opérateur privé annoncent qu'ils cessent d'acheter à un prix qu'ils
considèrent comme trop élevé comparé à ceux pratiqués par nos voisins
européens. Cette entente entre deux opérateurs n'a qu'un seul objectif :
faire baisser des prix. On se demande dans ces conditions quelle est
leur vision de l'avenir de la filière, quel message ils envoient aux
paysans et quelles perspectives ils leur donnent ?
Le marché au cadran est un outil maintenant dépassé pour confronter
l'offre et la demande : c'est un marché qui a pour effet de rapprocher
les cours intérieurs des cours mondiaux. Par ailleurs, la Confédération
paysanne combat l'idée trop souvent répandue que l'avenir est aux grands
élevages : leur coût de production n'est pas plus bas. La recherche de
la compétitivité par la taille est un leurre, c'est une autre politique
qu'il faut mettre en place. Enfin, cette crise n'est pas que française :
même avec un coût de revient inférieur de quelques centimes, les
éleveurs allemands, espagnols ou danois souffrent et sont lourdement
endettés.
La Confédération paysanne demande qu'un travail structurant soit
organisé pour la filière porc autour de cinq axes majeurs : travailler à
une méthode de fixation des prix permettant une couverture des coûts de
production ; réorienter les productions au plus près de la
consommation, mettre en place une stratégie de développement de la
qualité des viandes ; mettre en place une stratégie de substitution aux
importations (1,59 milliards d'€ de viande de porc importée en France)
et enfin, mettre en place des mesures de prévention des crises qui
permettent un ajustement de l'offre à la demande. A court terme, les
pouvoir publics n'ont d'autre choix que d'ouvrir l'intervention publique
de manière à encadrer une production européenne qui a très fortement
augmenté ces derniers mois.
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