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ILS SONT SUPERS CES ITALIENS, JE LES ADORE!!
Décembre 2013. Avec la remise d’un prix officiel à deux chercheuses impliquées dans le développement des méthodes substitutives, et la mise en œuvre de la directive européenne 2010/63/UE, l’Italie montre la voie d’une science innovante et éthique !
La recherche sans animaux récompenséeILS SONT SUPERS CES ITALIENS, JE LES ADORE!!
Décembre 2013. Avec la remise d’un prix officiel à deux chercheuses impliquées dans le développement des méthodes substitutives, et la mise en œuvre de la directive européenne 2010/63/UE, l’Italie montre la voie d’une science innovante et éthique !
Le 17 octobre dernier, à l’occasion du XXV ème congrès international de biologie à Florence, l’académie Nationale italienne de biologie a remis le prix « 2013 DNA » aux biologistes Michela Kuan – coordinatrice de la campagne expérimentation animale de la LAV* – et au Dr Susanna Penca, chercheuse en médecine expérimentale à l’Université de Gênes en Italie, pour « leur pertinence et leur implication profonde dans d’importants projets de recherche scientifique ». C’est une grande victoire, dont se félicite la LAV, représentante de l’ECEAE en Italie et association amie de One Voice, qui réalise un important travail de lobbying dans le pays.
Une technique de pointe
Les deux biologistes ont décidé de consacrer la récompense de 5000€ au projet, afin de poursuivre le développement de leur technique éthique et prédictive. Celle-ci utilise les cellules souches d’adipocytes humains prélevées sur des volontaires et met en œuvre une culture cellulaire sans sérum. Elles voient dans l’attribution de ce prix un signal fort adressé par l’ordre des biologistes en faveur d’une science éthique, véritable et innovante… Il est temps que la recherche tourne le dos à aux intérêts économiques et à des méthodes obsolètes, « incapables d’identifier l’origine des maladies au détriment de la prévention », pour s’intéresser enfin – véritablement – à la santé humaine !
L’Italie prend clairement position
Cet évènement s’inscrit dans un contexte italien particulièrement favorable au développement des méthodes substitutives. L’Italie vient en effet de valider des restrictions significatives pour les expériences utilisant des animaux : la majorité des tests utilisant des primates non-humains, des chiens et des chats ainsi que les procédures douloureuses sans anesthésie (en dehors de la recherche sur la douleur) vont être interdits. De même, les travaux sur l’animal concernant la xéno-transplantation ou l’addiction ne seront plus autorisés. Enfin, les chiens, les chats et les singes ne seront plus élevés pour l’expérimentation, ni utilisés à des fins militaires (tests et entraînement)…
Un exemple à suivre !
L’ensemble de ces décisions correspondent à la mise en œuvre de la directive européenne 2010/63/UE sur l’expérimentation animale, qui incite au développement des méthodes substitutives. L’abandon de l’expérimentation animale n’est pas seulement un choix éthique. Comme l’ont souligné les deux biologistes primées, c’est le choix de l’avenir ! Abandonner le modèle animal pour s’intéresser directement au modèle humain, c’est faire l’économie de nombreuses vies et éviter de graves accidents aux consommateurs… Et c’est aussi une avancée significative de la science, qui ouvre la voie des prochaines grandes découvertes.
Et la France ?
Pour que la recherche française ne reste pas à la traîne, vous pouvez écrire au ministère de la Recherche pour demander une réelle mise en œuvre de la directive européenne :
Mme Geneviève FIORASO,
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.S.R.)
1 rue Descartes
75231 Paris cedex 05
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