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J’aime profondément les gens. Et je suis aussi végan. Pour la plupart des gens, les deux choses n’ont aucun rapport. Pour moi, le lien est évident.
Depuis de nombreuses années de militantisme pour la cause animale, je suis agressé verbalement sous prétexte que je ferais mieux de m’occuper de la misère humaine plutôt que des animaux.
Pendant plusieurs décennies et depuis ma plus tendre enfance, j’...ai été contraint de me battre contre les sarcasmes et les railleries de mes congénères à l’encontre de Brigitte BARDOT. Chaque attaque, chaque plaisanterie douteuse était pour moi une insulte à ma famille et à mon propre sang. Je ne comprenais pas pourquoi la dérision de ses combats, des bébés phoques ou tout simplement d’elle-même, était politiquement correcte. Pourquoi le simple énoncé de son nom provoquait l’hilarité ?
A 17 ans, me voilà profondément engagé par passion au sein de l’entreprise touristique la plus égalitaire qui soit au monde, dont les valeurs mêmes de son fondateur fournissent un socle à des générations entières de jeunes « animateurs » dévoués à leurs clients. Cette école m’a tant appris ! Je ne quitterai jamais l’état d’esprit de ce génial visionnaire qui me m’éclaira : « on va s’enrichir au contact du sourire de l’autre » (Gilbert Trigano).
Il était donc possible de respecter et d’aimer la nature humaine, tout en se battant pour la défense animale. La liberté, l’égalité et la fraternité donnait tout son sens, tant à l’être humain qu’aux animaux.
Un jour, je suis dans mon canapé en train de regarder une série de quatre émissions de Brigitte Bardot. En pleurs, alors que ma compagne me dit de cesser de me torturer pour rien, je réponds : « si moi je ne regarde pas, qui pourra témoigner ? ». Ce soir là, je devenais un fervent militant de la cause animale, autant que de la défense des êtres humains. L’un ne va pas sans l’autre. Gandhi disait fort justement que l’ « on reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Quelques années plus tard, je tombe sur une vidéo asiatique de dépeçages d’animaux vivants. Ce que je découvre va bouleverser ma vie. Malade et en pleurs sans cesse pendant quinze jours, je me penche sur des vidéos des refuges pour animaux abandonnés, sur les couloirs de la mort, sur les abattoirs. Je regarde une multitude d'enquêtes menées en caméra cachée dans des élevages industriels. Comment est-il possible qu’en 30 ans, personne ne m'ait dit que c'est ainsi que les animaux deviennent notre nourriture ? J'ai vu les regards terrifiés sur leurs visages, les coups et les tourments qu'ils enduraient. J'ai vu des employés d'élevages dénués d'empathie leur hurler dessus et les martyriser.
Je suis devenu végan ce jour-là, parce que je ne supportais pas de payer des gens pour faire à ces animaux ce que certains ont fait à Dachau, Buchenwald ou Aschwitz ! Comment aurais-je pu continuer à défendre l'idée que l’être humain est épatant, que tout le monde mérite d'être traité avec respect, égalité et d'avoir sa chance d'être heureux, tout en me nourrissant des restes d'animaux qui avaient été torturés et avaient vécu des vies aussi misérables ?
Nous pouvons disserter sans fin sur les différences entre les humains et les animaux, mais au fond de nous-mêmes nous savons très bien que les animaux souffrent, et qu'ils mènent des vies riches en émotions qui ne sont pas bien éloignées des nôtres. Si vous avez déjà vécu avec un chat, un chien ou un cheval, vous le savez mieux que quiconque. Et ne sommes-nous pas nous-mêmes des mammifères ? Ne sommes-nous pas des animaux qui se comportent volontairement, soit comme des humains, soit comme les pires des barbares sanguinaires inhumains ? Je suis vraiment attristé de voir tant de gens tourner en dérision le véganisme ou les droits des animaux. Un soir, nous échangions nos confidences, notre tristesse, notre désarroi face à tant de souffrance ; n’en pouvant plus, elle me supplia de taire, pour la soirée, les horreurs contre lesquelles j’avais combattues les jours passés. Malgré le chemin parcouru, je venais de prendre conscience que moi aussi, j’allais vouer ma vie à cette double cause…
Depuis de nombreuses années de militantisme pour la cause animale, je suis agressé verbalement sous prétexte que je ferais mieux de m’occuper de la misère humaine plutôt que des animaux.
Pendant plusieurs décennies et depuis ma plus tendre enfance, j’...ai été contraint de me battre contre les sarcasmes et les railleries de mes congénères à l’encontre de Brigitte BARDOT. Chaque attaque, chaque plaisanterie douteuse était pour moi une insulte à ma famille et à mon propre sang. Je ne comprenais pas pourquoi la dérision de ses combats, des bébés phoques ou tout simplement d’elle-même, était politiquement correcte. Pourquoi le simple énoncé de son nom provoquait l’hilarité ?
A 17 ans, me voilà profondément engagé par passion au sein de l’entreprise touristique la plus égalitaire qui soit au monde, dont les valeurs mêmes de son fondateur fournissent un socle à des générations entières de jeunes « animateurs » dévoués à leurs clients. Cette école m’a tant appris ! Je ne quitterai jamais l’état d’esprit de ce génial visionnaire qui me m’éclaira : « on va s’enrichir au contact du sourire de l’autre » (Gilbert Trigano).
Il était donc possible de respecter et d’aimer la nature humaine, tout en se battant pour la défense animale. La liberté, l’égalité et la fraternité donnait tout son sens, tant à l’être humain qu’aux animaux.
Un jour, je suis dans mon canapé en train de regarder une série de quatre émissions de Brigitte Bardot. En pleurs, alors que ma compagne me dit de cesser de me torturer pour rien, je réponds : « si moi je ne regarde pas, qui pourra témoigner ? ». Ce soir là, je devenais un fervent militant de la cause animale, autant que de la défense des êtres humains. L’un ne va pas sans l’autre. Gandhi disait fort justement que l’ « on reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Quelques années plus tard, je tombe sur une vidéo asiatique de dépeçages d’animaux vivants. Ce que je découvre va bouleverser ma vie. Malade et en pleurs sans cesse pendant quinze jours, je me penche sur des vidéos des refuges pour animaux abandonnés, sur les couloirs de la mort, sur les abattoirs. Je regarde une multitude d'enquêtes menées en caméra cachée dans des élevages industriels. Comment est-il possible qu’en 30 ans, personne ne m'ait dit que c'est ainsi que les animaux deviennent notre nourriture ? J'ai vu les regards terrifiés sur leurs visages, les coups et les tourments qu'ils enduraient. J'ai vu des employés d'élevages dénués d'empathie leur hurler dessus et les martyriser.
Je suis devenu végan ce jour-là, parce que je ne supportais pas de payer des gens pour faire à ces animaux ce que certains ont fait à Dachau, Buchenwald ou Aschwitz ! Comment aurais-je pu continuer à défendre l'idée que l’être humain est épatant, que tout le monde mérite d'être traité avec respect, égalité et d'avoir sa chance d'être heureux, tout en me nourrissant des restes d'animaux qui avaient été torturés et avaient vécu des vies aussi misérables ?
Nous pouvons disserter sans fin sur les différences entre les humains et les animaux, mais au fond de nous-mêmes nous savons très bien que les animaux souffrent, et qu'ils mènent des vies riches en émotions qui ne sont pas bien éloignées des nôtres. Si vous avez déjà vécu avec un chat, un chien ou un cheval, vous le savez mieux que quiconque. Et ne sommes-nous pas nous-mêmes des mammifères ? Ne sommes-nous pas des animaux qui se comportent volontairement, soit comme des humains, soit comme les pires des barbares sanguinaires inhumains ? Je suis vraiment attristé de voir tant de gens tourner en dérision le véganisme ou les droits des animaux. Un soir, nous échangions nos confidences, notre tristesse, notre désarroi face à tant de souffrance ; n’en pouvant plus, elle me supplia de taire, pour la soirée, les horreurs contre lesquelles j’avais combattues les jours passés. Malgré le chemin parcouru, je venais de prendre conscience que moi aussi, j’allais vouer ma vie à cette double cause…
Comme elle (même si les journalistes ne s’en font pas l’écho car cela ne fait pas vendre), je milite avec acharnement en faveur de la condition de la femme, du respect des enfants et des personnes âgées, et du bonheur pour tous. J’arbore souvent un tee-shirt de la Fondation Brigitte Bardot « Sauvez les animaux, Soyez Végétarien ». On me dit souvent : « C’est bon, on a compris, tu es végétarien. », ce à quoi je réponds : « Non, tu n’as pas compris. Si c'était le cas, tu serais végétarien toi aussi ! ».
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