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La Société protectrice des animaux (SPA) envisage de proposer à des «familles d’accueil» de s’occuper, moyennant finances, de ses animaux résidant depuis très longtemps dans ses refuges, a annoncé vendredi sur France 2 sa nouvelle présidente, Natacha Harry.
La SPA, qui existe depuis 1845 et emploie 600 salariés, selon Mme Harry, accueille plus de 40.000 animaux dans ses refuges et en soigne plus de 90.000 dans ses dispensaires chaque année pour un budget de «40 millions d’euros» alimenté par des donateurs et des adhérents.
Si «les animaux restent en moyenne trois mois» dans ses refuges, «malheureusement, il y en a (d’autres) qui restent très longtemps», a-t-elle souligné.
«L’un des projets que nous avons est de trouver des voies de sortie pour ces animaux car nous ne pratiquons pas l’euthanasie. C’est à dire (nous voulons) essayer de mettre en place des familles d’accueil», a-t-elle annoncé.
Elle a précisé que les animaux concernés sont «des animaux qui ne sont plus adoptables» et elle a ajouté que la SPA «accompagnerait financièrement» les familles qui accepteraient de s’en occuper.
Adopter en temps normal un animal de la SPA est payant mais la contribution demandée par l’association aux adoptants est infime comparée aux prix où sont vendus chiens et chats dans le commerce, a rappelé Mme Harry.
Interrogée sur le fonctionnement de la structure, épinglée par la Cour des comptes dans plusieurs rapports pour sa mauvaise gestion, elle a reconnu «de grosses difficultés» passées.
La SPA, a ajouté la responsable, «a connu trois ans d’administration judiciaire qui a permis de remettre tout cela à plat. Aujourd’hui la nouvelle équipe qui est élue repart sur des bases saines avec une volonté réelle et très sérieuse de mettre beaucoup de clarté dans le fonctionnement de cette grosse structure».
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