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Sur les neuf infractions relevées par les services vétérinaires, six ont été suivies d'une condamnation pour des problèmes sanitaire ou de protection animale./photo DDM illustration.
Avec son lot de petites infractions du quotidien, d'histoires de voisinage ou de circulation routière, l'audience tenue par le juge de proximité hier matin au tribunal de Castres s'est aussi intéressée aux abattoirs Bigard. La juridiction en effet avait spécialement regroupé neuf dossiers concernant l'entreprise située à Mélou sur des questions de normes sanitaires et de protection animale.
Et pour commencer, c'est à deux reprises pour l'acheminement d'un animal en vue de son abattage sans précaution pour lui éviter de souffrir que le directeur de la société Bigard a été condamné à deux amendes de 800€. Il s'agissait d'abord d'un dysfonctionnement électrique sur la chaîne d'abattage où pendant un temps les animaux recevaient une première décharge inutile avant la décharge fatale. Une seconde fois, c'est un ovin qui a fait les frais de sa tentative d'escapade : en tentant de le rattraper, un employé lui a arraché la queue.
«Un accident regrettable, a plaidé Maître Yves Salvaire. Concernant le problème électrique, celui-ci a été très vite réparé.»
En août 2012, les services vétérinaires ont aussi relevé la présence de 12 ovins dans un camion espagnol qui en comptait 200 et dont l'étiquetage ne correspondait pas aux documents fournis. «C'est un problème réglé maintenant puisque toute l'identification est électronique» a expliqué l'avocat à la juge de proximité tout en poursuivant : «L'entreprise Bigard est sérieuse et compétente. Elle compte deux vétérinaires présents en permanence sur site et 12 personnes sont sur les chaînes pour contrôler la qualité.»
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