Plusieurs députés européens, dont notre ancien ministre Louis Michel, réclament l'arrêt immédiat de la torture et des mauvais traitements infligés aux lévriers de chasse en Europe (appelés galgos et podencos en Espagne). Ils ont adressé une déclaration écrite à la Commission européenne. "Les lévriers sont utilisés comme des instruments de chasse et de compétition dans de nombreux États de l'Union européenne et subissent des tortures de la part de leurs propriétaires lorsque ceux-ci les jugent inadaptés à ces pratiques", introduit la déclaration qui invite la Commission à "recommander des mesures concrètes pour que les actes de cruauté infligés aux lévriers en Europe cessent immédiatement".

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Louis Michel et d'autres députés européens exigent la fin des tortures, mutilations et pendaisons de lévriers

A la fin de la saison de chasse en Espagne, de nombreux lévriers (galgos et podencos) sont abandonnés, torturés, brûlés voire pendus par leurs propriétaires. Des faits qui scandalisent depuis longtemps les amis des animaux. Douze députés européens dont Louis Michel ont adressé une déclaration écrite sur l'arrêt immédiat de la torture et des mauvais traitements infligés aux lévriers en Europe.


Pendaisons et mutilations
La déclaration vise d'abord probablement les galgos et podencos (espèces de lévriers utilisés pour la chasse) dans certaines régions d'Espagne. Il serait plusieurs milliers à finir leur vie dans des conditions atroces à l'issue de la saison de chasse. "Ils sont abandonnés vers l'âge de 3 ans, parfois avec des méthodes très cruelles : pendaisons, mutilations, jetés vivants au fond d'un puits. Les lévriers mauvais chasseurs doivent mourir de mort lente selon la tradition, afin de laver l'honneur du galguero, le chasseur avec lévrier. Cette forme de chasse est interdite en France depuis 1840. Aujourd'hui, elle l'est dans tous les pays de la Communauté européenne, sauf en Espagne", peut-on lire dans un article du quotidien Ouest-France.

Vote pour le 15 juillet
Des dizaines d'associations militent pour la fin de l'impunité et l'arrêt des sévices qui donnent lieu à des images souvent dures à soutenir (voir au bas de cet article). Plusieurs centaines de ces lévriers seraient adoptés en France et Belgique, chaque année (Wikipédia). L'eurodéputée Michèle Striffler, signataire de la déclaration et vice-présidente de l'intergroupe protection et bien-être animal au Parlement européen, est la marraine du CREL, le Club de reconnaissance et d’entraide aux lévriers, une association qui se mobilise notamment pour "l'interdiction de la chasse avec le lévrier en France".
Pour avoir une chance d'aboutir à, éventuellement, des mesures du parlement européen, la déclaration écrite doit tout d'abord être acceptée par une majorité des 754 députés. L'échéance est fixée au 15 juillet. "Si la déclaration écrite ne passe pas maintenant il faudra attendre encore longtemps pour que la torture des lévriers cesse. Après le 15 Juillet, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer en voyant les refuges tomber sous le poids du quotidien les uns après les autres et des dizaines d'animaux maltraités jusqu'à ce que mort prématurée s'ensuive", nous écrit Sophie qui nous alertés via la page Alertez-nous.