ALLEZ VOIR SUR L' ARTICLE LES TETES QU' ILS ONT CES ELEVEURS DE VOLAILLES POUR LE FOIE GRAS QUI S' ENGRAISSENT SUR LA SOUFFRANCE ET LE CRIME!!!
ON LEUR DEMANDE PEU PUISQUE NOUS SAVONS TOUS QU' UNE CAGE EST UNE CAGE..
MAIS JE LES IMAGINE MAL CESSER DE GAVER
A SUIVRE
Les professionnels tarn-et-garonnais du foie gras ont tiré la sonnette d'alarme hier matin lors de leur assemblée générale à Molières. Nombreux se disent prêts à tout arrêter au 31 décembre 2015, date butoir pour l'entrée en vigueur des nouvelles normes européennes sur l'hébergement des volatiles.
L'avenir risque de s'assombrir pour une grande partie des producteurs tarn-et-garonnais de foie gras. Alors que la filière se porte plutôt bien, tant du point de vue du nombre des exploitations que des revenus, une nouvelle norme suscite aujourd'hui les pires inquiétudes. Tous les gaveurs devront passer, au plus au 31 décembre 2015, des cages individuelles de gavage aux cages collectives, censées être plus respectueuses du bien-être animal. Selon Marie-Claude Grimal, président de l'association pour le développement de l'aviculture et du palmipède gras en Tarn-et-Garonne, cela représentera un investissement financier trop difficile à assumer pour de petites exploitations : «A 60 € la place, ces cages collectives sont coûteuses. Du coup, de nombreux producteurs, notamment ceux ce qui sont proches de la retraite se retrouvent face à un cruel dilemme : réinvestir de grosses sommes sur leur exploitation ou arrêter l'activité. Ce que l'on demande, c'est tout simplement un assouplissement de la mesure ou du moins un report.»
Producteur à Puycornet, Claude Mourgues souligne également le décalage entre les exigences européennes et la réalité du terrain. «Nous ne sommes pas, systématiquement contre les nouvelles normes. L'agriculture a toujours évolué et continuera d'évoluer. Mais ce qu'on nous propose ne correspond pas aux attentes. On préconise ces nouvelles cages pour le bien-être du volatile. Je doute vraiment de leur efficacité. D'un autre côté, on ne parle pas d'un autre gros souci : le manque de main-d'œuvre. On ne trouve plus de gaveurs pour nos exploitations.»
Même les résultats d'une enquête réalisée par la MSA (Mutualité sociale agricole), dévoilés hier lors de l'assemblée générale, n'a pas convaincu les producteurs. «L'étude tend à montrer qu'il n'y aura pas de grand bouleversement. Alors que nous estimons, en ce qui concerne l'utilisation des nouvelles cages, que la pénibilité du gaveur n'a pas été suffisamment prise en compte», indique la présidente de l'association.
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