SOURCE NATURE ALERTE DU 20 FEVRIER
La maladie, qui se transmet par les insectes, provoque des malformations congénitales chez les agneaux et peut réduire la production de lait chez les bovins.
Des foyers d'infection ont été signalés chez des animaux de ferme en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, au Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.
Mais aujourd’hui les scientifiques européens affirment que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus, et appellent les autorités à surveiller l'impact du virus sur la faune sauvage.
Le Dr Mutien-Marie Garigliany, un expert vétérinaire de l'Université de Liège fait partie d'une équipe d'experts qui étudie les cas révélés de virus de Schmallenberg sur la faune sauvage dans le sud de la Belgique.
Il affirme que des sangliers ainsi que des cerfs sauvages montrent des signes d'infection, même si le virus ne semble pas les rendre malades.
"Nous devons mettre en place une surveillance spécifique des animaux sauvages" at-il déclaré à la BBC.
Nos études en Belgique montrent que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus mais que l'impact sur leurs santé reste inconnu.
«Nous savons que le virus sur le cerf leur fait produire des anticorps spécifiques, mais les cerfs ont une structure différente du placenta que celui des vaches ou des moutons»
Selon le professeur Trevor Drew, expert de la santé animale du gouvernement du Royaume-Uni et de la Veterinary Laboratories Agency, le virus peut infecter les cerfs, les daims, les cerfs sika et le chevreuil anglais.
La maladie est transmise par les piqûres de moucherons et certain autres insectes, ce qui rend impossible d'éradiquer le virus des élevages britanniques.
«Il est tout simplement impossible de contrôler tous les moucherons dans une zone de la taille de l'Europe", a expliqué le professeur Drew expert de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales anglaise.
© Nature Alerte
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