vendredi 15 février 2013

LASAGNES FINDUS, SPANGHERO ET LAPEYRIE

JE ME RÉGALE,  DERRIERE SPANGHERO SE TROUVE LAPEYRIE LE GAVEUR D' OIES!!!!
DE PLUS J' AI DES SOUVENIRS EXÉCRABLES DE CASTELNAUDARY....
SOURCE


CASTELNAUDARY (Aude) (AFP)
Le scandale de la viande de cheval a pris vendredi une épineuse tournure sociale en France où les 300 salariés de l'entreprise Spanghero, forcée à l'arrêt par le gouvernement, accusent celui-ci de les mettre au chômage.

Dans le même temps, le scandale a continué à faire tache d'huile en Europe où de nouveaux pays, l'Autriche et la Norvège, ont découvert des traces de viande de cheval dans des produits prétendument préparés avec du boeuf. L'Union européenne a approuvé vendredi une campagne de tests ADN pour vérifier que des plats à base de boeuf ne contiennent pas de cheval.

Chez Spanghero dans l'Aude, le personnel est partagé entre incrédulité et colère. Incrédulité devant les accusations gouvernementales faisant de l'entreprise de Castelnaudary la principale responsable du scandale. Selon le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon, Spanghero savait qu'elle revendait de la viande de cheval pour de la viande de boeuf, par exemple à Comigel qui a fabriqué pour Findus les lasagnes qui ont révélé le scandale; Spanghero a sciemment trompé ses clients selon l'enquête menée par la répression des fraudes, et sera poursuivie, a-t-il dit.

Et colère contre le gouvernement et la radicalité des mesures prises contre une société qui ne serait qu'un "bouc émissaire".

Condamnation à mort

En retirant à Spanghero l'agrément sanitaire lui permettant de traiter de la viande, le gouvernement "condamne à mort 300 personnes et leurs familles, sans compter tous nos partenaires", a dit devant l'entreprise Christophe Giry, cadre commercial s'exprimant au nom du personnel réuni en comité d'entreprise extraordinaire.

Les politiques s'en sont mêlés, confirmant la nécessité pour les autorités d'envisager les implications sociales de l'affaire. Le maire socialiste de Castelnaudary, Patrick Maugard, a demandé la levée le plus vite possible des mesures frappant Spanghero en invoquant "l'électrochoc" infligé à la ville et au bassin d'emploi. Spanghero est un poids lourd de l'activité économique dans un département qui accusait fin 2012 un taux de chômage de 13,5% (9,9% en moyenne nationale).

Le ministère de l'Agriculture a dû défendre la suspension de l'agrément comme "une mesure juste et proportionnée", en soulignant avoir mesuré les effets de la sanction et en insistant sur son caractère temporaire. Le ministère avait bien conscience qu'un retrait définitif de l'agrément "aurait constitué une mise à mort", a déclaré un responsable à l'AFP. Au lieu de quoi une brigade vétérinaire s'est rendue vendredi chez Spanghero pour identifier de possibles mesures de correction; si l'entreprise est capable d'appliquer ces mesures rapidement, elle récupérera son agrément, a-t-il dit.

Il ne reste pas moins des éléments précis pour affirmer que Spanghero a triché sur l'étiquetage des produits, arrivés chez lui avec un code douanier correspondant à de la viande de cheval et réexpédié avec une étiquette "boeuf origine UE", a-t-il persisté devant les dénégations de la direction.

Celle-ci a de nouveau protesté de l'innocence de la société, contrôlée par la coopérative basque Lur Berri, propriétaire également des foies gras et saumons Labeyrie.

Spanghero a toujours pensé réceptionner en provenance de Roumanie de la viande de boeuf, mais a été "grugée" par un "trader" (un négociant) employant un code douanier inconnu du plus grand nombre, a dit le président de l'entreprise, Barthélémy Aguerre.

En Europe, le scandale a continué à s'étendre avec la découverte de traces de cheval dans des tortellini au boeuf en Autriche et la confirmation en Norvège de la présence de viande de cheval dans des lasagnes retirées des rayons depuis une semaine. Huit pays au total ont rapporté des faits similaires depuis la révélation du scandale au Royaume-Uni et en Irlande il y a un mois.

Selon l'agence française de répression des fraudes, la fraude, qui durait depuis des mois, porte sur 750 tonnes de viande, dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens à au moins 28 entreprises comme Findus.

Les autorités assurent que le trafic ne représente pas un risque sanitaire.

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