SOURCE ET SUITE
Après l'incendie de Notre-Dame
où 400 tonnes de plomb ont fondu, l'agence régionale de santé et la
préfecture ont communiqué a minima, omettant d'informer sur des taux de
contamination au sol jusqu'à 800 fois supérieurs aux normes.
Des taux de plomb au sol – un
métal neurotoxique, reprotoxique et probablement cancérogène selon le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – jusqu'à 800
fois supérieurs aux seuils autorisés ont été relevés à l'intérieur et
aux abords de Notre-Dame, plus de 15 jours après l'incendie du 15 avril.
Ces données, qui devraient être portées à la connaissance des personnes
s'approchant du périmètre de la cathédrale pour des raisons
personnelles ou professionnelles sont pourtant restées confidentielles. «Nous sommes très inquiets du manque d'information auprès des travailleurs, mais aussi des usagers, des touristes. Le mot "plomb" est tabou dans le quartier. Il existe une omerta pour que le commerce du tourisme dont celui des triporteurs et des Bateaux-Mouches puisse perdurer», a déploré l'association de protection de l'homme et de l'environnement Robin des bois, interrogée par RT France.
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