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Par Frédéric Desjardins
La pression des consommateurs pour manger des œufs de poules
élevées en liberté grandit sans cesse. Depuis un an, les producteurs
d'œufs procédant à des rénovations ou à la reconstruction de poulaillers
ne peuvent plus utiliser des cages conventionnelles. La solution pour
les propriétaires est d'élever leurs poules dans des volières.
(Photo : Deposit photos)
D’ici le début du printemps, son entreprise comptera 20 000 poules supplémentaires qui seront élevées en liberté. Un important contrat signé avec la compagnie Hellmann’s exigeait que les œufs fournis soient certifiés «libres» pour la concoction de la mayonnaise.
«C’est un gros investissement et je devrai embaucher de la main-d’œuvre supplémentaire. Au moins, la FPAQ donne un délai raisonnable aux producteurs pour s’ajuster», dit-il.
Comme plusieurs de ses collègues, celui-ci conserve ses poules dans des cages empilées en étages. Même si elles doivent vivre et pondre dans un espace restreint, les poules sont bien traitées d’après Paulin Bouchard.
«Avant, les producteurs gardaient leurs poules sur les parquets. Il fallait chercher pour trouver tous les œufs et certains n’étaient pas utilisables. Les cages facilitaient l’alimentation des poules et la collecte des œufs. Il y avait un meilleur contrôle pour éviter les maladies», estime-t-il.
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