Longtemps, les animaux ont été considérés
comme des êtres inférieurs, indignes de notre compassion. La science
ayant démontré qu'ils souffraient comme nous, ne serait-il pas temps
d'instaurer un droit des bêtes ?
« Nous les traitons avec
condescendance pour leur incomplétude, pour leur tragique destin d'avoir
pris forme tellement loin en dessous de nous. Et en ceci nous nous
trompons, et nous nous trompons grandement. Car l'homme n'est pas la
mesure de l'animal. Dans un monde plus vieux et plus complet que le
nôtre, ils évoluent finis et complets, dotés d'extensions des sens que
nous avons perdues ou jamais atteintes, vivant par des voix que nous
n'entendrons jamais. Ils ne sont pas nos frères ; ils ne sont pas nos
subordonnés ; ils sont d'autres nations, prises avec nous dans le filet
de la vie et du temps, compagnons de la splendeur et de la fatigue de la
Terre. » C'est avec les mots, les intuitions du poète que
l'écrivain et naturaliste américain Henry Beston (1888-1968) posait en
1928, dans Une maison au bout du monde (The Outermost House), les
termes du débat que, près d'un siècle plus tard et de manière plus
virulente que jamais, continue de susciter la relation entre l'homme et
l'animal.vendredi 8 janvier 2016
L' HOMME N' EST QU' UN SINGE SUPERIEUR.... ET ENCORE DIRAIS JE...
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