Que ce soit par respect des animaux, par goût, par dégoût, par souci environnemental ou par inquiétude sanitaire, vous avez pris votre décision : vous lâchez le steak et rejoignez les 2 à 3% de Français qui l'ont fait avant vous. Et contrairement aux fantasmes des végéphobes (ils existent), arrêter la viande n'implique pas forcément de se rabattre sur le foin ou le steak de soja bio. Plusieurs options s'offrent à vous :
- Le végétarisme. C'est la formule la plus simple. Vous dites au revoir à la viande, aux poissons, aux crustacés, etc. Mais vous aimez trop le fromage pour devenir végétalien.
- Le végétalisme (avec un "L"). Vous ne consommez plus de produits participant à l'exploitation des animaux. Adieu donc à la viande, mais aussi aux œufs, aux produits laitiers, au miel, à la gélatine.
- Le pesco-végétarisme. Vous arrêtez la viande mais continuez de manger poissons, mollusques et crustacés.
- Le flexitarisme. Vous n'aimez pas trop la viande mais n'êtes pas contre un tournedos saignant de temps en temps si vous savez d'où il vient.
1Ça va bien se passer
Non, les végétariens ne sont pas carencés et hagards. "Ce sont surtout les omnivores qui ont des carences", constate Marcelle Cazelles, médecin généraliste (et végétarienne) dans son cabinet à Toulouse. Elle note aussi que les végétariens ont tendance à être "plus attentifs à leur alimentation et à leur hygiène de vie, sensibles au produits bio".Être végétarien en gardant la santé nécessite tout de même une certaine curiosité culinaire : "Il faut être inventif, penser aux aromates, ne pas se contenter de pâtes et de riz", reconnaît-elle.
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