SOURCE ET SUITE
TRÈS ORIENTE CONTRE LES DÉFENSEURS DES ANIMAUX A MON AVIS.... A LIRE EN ENTIER POUR COMPRENDRE
ANIMAUX - A la suite de la projection d'une vidéo sur son site
Internet, abondamment relayée dans les médias et sur les réseaux
sociaux, l'association abolitionniste L214 a obtenu la fermeture conservatoire de l'abattoir d'Alès et l'ouverture d'une enquête.
Témoigner
de la violence faite aux animaux dans les abattoirs est indispensable
et mon intention n'est pas du tout de minimiser cette violence, et cela
d'autant moins que mes recherches ont, depuis une quinzaine d'années,
mis au jour, décrypté et dénoncé cette violence en en montrant les
raisons historiques, économiques et politiques dans de nombreux ouvrages
et publications. Ainsi nous formulons, et depuis longtemps, avec des
chercheurs, des éleveurs et des citoyens rattachés à diverses
associations de protection des animaux ou de l'environnement, une
critique radicale contre l'industrialisation de l'élevage et ses
conséquences désastreuses pour les animaux.
Cette vidéo néanmoins pose problème sur de nombreux points.
Tout d'abord sur la vidéo elle-même. Il s'agit d'un montage de
séquences sélectionnées dans un corpus d'une cinquantaine d'heures de
rushes tournées en caméra cachée. La vidéo ne rend donc pas compte du
travail réel des personnes mais des pires instants volés à leur
quotidien. La vidéo ne leur donne pas la parole, ils sont filmés à leur
insu. La violence qu'ils exercent contre les animaux leur est attribuée
et de fait à eux seuls. La musique qui accompagne les images, le
commentaire d'une actrice et sa conclusion moralisante indique l'unique
remède à l'horreur de ce que l'on vient de voir: il faut cesser de
manger de la viande. Les images servent uniquement ce message central
qui en contient implicitement un autre: si vous continuez à manger de la
viande, vous êtes coupables vous aussi.
Prenant acte que ces
quelques minutes de concentrés de violence et de souffrance des animaux
rendent compte d'un rapport aux animaux complètement inacceptable, et
au-delà de la manipulation émotionnelle qu'en fait L 214, d'autres
questions pourraient être posées, beaucoup moins moralisatrices mais
beaucoup plus politiques. Qui prescrit aux travailleurs un travail d'une
telle violence? Quelle organisation du travail contraint les
travailleurs à de telles pratiques envers les animaux? Quelle
organisation du travail parvient à imposer puis à donner l'habitude à
des travailleurs d'avoir envers les animaux une telle indifférence?
Quelle organisation du travail impose la chaîne d'abattage, le gazage
des cochons ou "l'anesthésie" électrique...
Ainsi que nous l'avons montré dans le Livre blanc pour une mort digne des animaux,
l'abattoir, tel qu'il a été engendré par le processus
d'industrialisation de l'élevage, petit ou grand, taylorisé, opaque,
contraint à une rentabilité économique est une violence contre les
animaux dans sa structure même. Tuer un animal est un acte grave, et
c'est bien ainsi que les éleveurs le ressentent. C'est pourquoi ils
revendiquent de pouvoir abattre ou faire abattre leurs animaux en
conscience et en responsabilité. Comme ils les ont élevés.
CETTE PHRASE EST TRES BISOUNOURS... COMME SI LES ELEVEURS ETAIENT CES GENS LA..
PFFFFFF
IL REVE OU QUOI LA?????
Toutefois, la solution n'est pas de cesser de manger de la viande mais
d'aider les éleveurs, ceux qui font véritablement de l'élevage, à élever
leurs animaux à la hauteur de nos liens et de leur permettre de donner
la mort à leurs animaux comme ils leur ont donné la vie, dans la dignité
et le respect.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire