SOURCE ET SUITE
AVEC UNE SUPERBE PHOTO DE VRAIES VACHES NORMANDES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors que la viande est devenue le pilier de l'alimentation de quelques pays riches, de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer un modèle insoutenable et cruel envers des animaux toujours considérés comme des "biens meubles" dans le Code civil français.
De tous temps, l'Homme s'est appuyé sur l'exploitation animale pour se développer, s'octroyant un droit absolu sur ceux qu'il considère comme de simples "bêtes". La faute à Descartes qui, en distinguant l'Homme qui pense et parle, de "l'animal-machine", a encré dans nos esprits l'idée selon laquelle les animaux seraient dénués de toute sensibilité et donc incapables de ressentir le plaisir, la peur et encore moins la souffrance.La souffrance, ou la capacité d'être conscient de sa douleur, est-elle uniquement l'apanage des hommes? De nombreuses études scientifiques et philosophiques tendent aujourd'hui à démontrer que les animaux sont non seulement intelligents et capables de ressentir la douleur, mais aussi d'éprouver des émotions. Si bien qu'aujourd'hui se pose la question de leur "bien-être".
Une exploitation industrielle à mille lieues du fantasme pastoral
L'image que l'on nous vend avec notre morceau de viande ou notre produit laitier est toujours la même: celle d'une ferme dans un champ, où les animaux vivent à l'air libre et font l'éloge de leur propre exploitation.Des abattoirs situés loin des villes aux produits présentés en morceaux géométriques et aseptisés, tout est fait pour rompre le lien entre le consommateur et l'animal, l'assiette et le mode de production. Ainsi, nous continuons notre consommation effrénée de viande sans nous interroger, avec le sentiment de ne pas connaitre les coulisses de l'exploitation animale.
Or la réalité est bien plus amer : il ne s'agit aujourd'hui plus d'élevage, mais d'industrie, d'animaux produits en séries selon un système standardisé. Oui, l'animal est bien objet, tant dans le code civil que dans notre manière d'exploiter sa vie. SUITE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire