SOURCE ET SUITE
La SPA de Vannes n’accepte pas que rien n’ait été fait, le week-end dernier, pour soulager ou abréger la souffrance d’un bœuf blessé à l'abattoir du Prat.
La valeur marchande de l'animal a primé
Accidenté, samedi, lors de son déchargement, l’animal de 4 ans, incapable de se relever, est resté sur place jusqu’à sa mise à mort, lundi matin. Les services de la préfecture avaient été alertés par un vétérinaire sollicité par la SPA.« Ce qui a primé, c’est le souci de garder une valeur marchande à l’animal, pas son bien-être », estime l’enquêtrice de la SPA. La responsable de l’abattoir se retranche derrière le fait que le bovin « était pris en charge par le staff vétérinaire. »
Plainte d'une autre association
Les services vétérinaires de la préfecture, après examen de l’animal lundi, confirment « qu’on n’avait pas suffisamment pris en compte son bien-être mais qu’il ne présentait pas de signe de souffrance excessive. »L’Association en faveur de l’Abattage des Animaux dans la Dignité se joint à la SPA, en déposant une plainte pour maltraitance animale.
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