EXCELLENT ARTICLE!!!!!!!!
Le scandale des méthodes d’abattage dans les abattoirs français se
répand comme une traînée de poudre ; il met en lumière le côté peu
reluisant de nos arrières-cuisines, à vous rendre végétarien un amateur
chevronné de côte de bœuf.
Le scandale des méthodes d’abattage dans les
abattoirs français se répand comme une traînée de poudre ; il met en
lumière le côté peu reluisant de nos arrières-cuisines, à vous rendre
végétarien un amateur chevronné de côte de bœuf.
Le Dr de Peretti, vétérinaire, et Président de Vigilance halal, l’a soulevé : l’abattoir d’Alès pratiquait l’abattage sans étourdissement, et, c’est aussi ce qu’il ressort de la liste des abattoirs émanant de l’association OABA (œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), qui permet aux consommateurs respectueux des animaux, de choisir leur viande (traduire : issue d’un animal qui a été étourdi avant saignée, non-halal, ou non-casher).
Le débat est lancé, voyons jusqu’où il va nous mener…
C’est le moment ou jamais de changer notre réglementation en interdisant l’abattage rituel comme le font une dizaine de pays d’Europe, en plus de faire appliquer strictement la réglementation existante sur l’abattage conventionnel, pour le non-respect de laquelle la France est systématiquement épinglée par l’Europe.
Jusqu’à ce mercredi 21 octobre, nous n’en étions qu’au stade d’une pétition de 9.000 signataires, pour la création d’une commission d’enquête sur les abattoirs, lancée courageusement par la sénatrice-maire de l’Ain, Sylvie Goy-Chavent, régulièrement menacée de mort depuis qu’elle a été la rapporteure de la mission sénatoriale sur la filière viande en 2013.
Pour la petite histoire, le combat de cette dernière, fille d’éleveurs, consiste aussi à défendre ces derniers dont la qualité des produits est remise en cause, et qui finissent par payer des erreurs commises par d’autres. Elle a pourtant été caricaturée comme émanant du lobby végétarien…..
« Végétarien », le mot est lancé, ce personnage triste, fade, mou et bouffeur de tofu qu’on voit dans la publicité pour le jambon Aoste ?
Bref, depuis mercredi 21 octobre, nous en sommes un cran au-dessus, puisqu’une question au gouvernement a pu être posée par Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, à laquelle, Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, a répondu en substance :« instruction aux abattoirs-discussion-feuille de route ».
Qu’il ne s’y trompe pas, Stéphane le Foll. Rien ne se fera s’il ne s’affranchit pas des lobbies qui lui tournent autour ! Il joue ici sa place de « pire ministre de l’agriculture de la Ve république ». S’il n’est pas courageux sur l’élevage intensif et le mode d’abattage, alors que les conditions sont réunies, et que l’opinion est mûre pour cela, ce sera un loupé historique et impardonnable.
Il s’était positionné pendant le Salon de l’agriculture, encensant le modèle allemand et ses gigantesques fermes-usines, sauf que, les Allemands sont de plus en plus horrifiés par les pratiques de leurs élevages et deviennent de plus en plus végétariens, comme un peu partout d’ailleurs (Royaume-Uni, États-Unis, Europe du nord, Israël..).
Il a, là, une occasion en or de se racheter, d’expier son inaction de 2013 suite au rapport accablant de la mission sénatoriale, qui préconisait des contrôles renforcés dans les abattoirs : c’est de mettre un terme au projet des mille veaux à La Courtine dans la Creuse !
Car, pire que la ferme des mille vaches, il a été imaginé la ferme aux mille veaux, qui contient une subtile nuance dans l’horreur, puisque ces veaux, en plus d’être traités industriellement, source intrinsèque de souffrance animale, sont destinés à être égorgés halal pour le marché de la Méditerranée.
Ce projet fait partie des 29 autres projets de fermes-usine en France. Il est encore temps de revenir à la raison, et d’éviter l’enfer d’Alès, à des milliers, puis des millions de veaux, entre les murs des abattoirs de la SVA Jean Rozé, par exemple, où seront abattus les veaux de la ferme usine creusoise !
Car, je doute qu’élever, en univers concentrationnaire, sur les terres de France de jeunes bovins destinés à être abattus halal pour les marchés de la Méditerranée, soit vraiment ce que veulent les Français !!!
Le Dr de Peretti, vétérinaire, et Président de Vigilance halal, l’a soulevé : l’abattoir d’Alès pratiquait l’abattage sans étourdissement, et, c’est aussi ce qu’il ressort de la liste des abattoirs émanant de l’association OABA (œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), qui permet aux consommateurs respectueux des animaux, de choisir leur viande (traduire : issue d’un animal qui a été étourdi avant saignée, non-halal, ou non-casher).
Le débat est lancé, voyons jusqu’où il va nous mener…
C’est le moment ou jamais de changer notre réglementation en interdisant l’abattage rituel comme le font une dizaine de pays d’Europe, en plus de faire appliquer strictement la réglementation existante sur l’abattage conventionnel, pour le non-respect de laquelle la France est systématiquement épinglée par l’Europe.
Jusqu’à ce mercredi 21 octobre, nous n’en étions qu’au stade d’une pétition de 9.000 signataires, pour la création d’une commission d’enquête sur les abattoirs, lancée courageusement par la sénatrice-maire de l’Ain, Sylvie Goy-Chavent, régulièrement menacée de mort depuis qu’elle a été la rapporteure de la mission sénatoriale sur la filière viande en 2013.
Pour la petite histoire, le combat de cette dernière, fille d’éleveurs, consiste aussi à défendre ces derniers dont la qualité des produits est remise en cause, et qui finissent par payer des erreurs commises par d’autres. Elle a pourtant été caricaturée comme émanant du lobby végétarien…..
« Végétarien », le mot est lancé, ce personnage triste, fade, mou et bouffeur de tofu qu’on voit dans la publicité pour le jambon Aoste ?
Bref, depuis mercredi 21 octobre, nous en sommes un cran au-dessus, puisqu’une question au gouvernement a pu être posée par Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, à laquelle, Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, a répondu en substance :« instruction aux abattoirs-discussion-feuille de route ».
Qu’il ne s’y trompe pas, Stéphane le Foll. Rien ne se fera s’il ne s’affranchit pas des lobbies qui lui tournent autour ! Il joue ici sa place de « pire ministre de l’agriculture de la Ve république ». S’il n’est pas courageux sur l’élevage intensif et le mode d’abattage, alors que les conditions sont réunies, et que l’opinion est mûre pour cela, ce sera un loupé historique et impardonnable.
Il s’était positionné pendant le Salon de l’agriculture, encensant le modèle allemand et ses gigantesques fermes-usines, sauf que, les Allemands sont de plus en plus horrifiés par les pratiques de leurs élevages et deviennent de plus en plus végétariens, comme un peu partout d’ailleurs (Royaume-Uni, États-Unis, Europe du nord, Israël..).
Il a, là, une occasion en or de se racheter, d’expier son inaction de 2013 suite au rapport accablant de la mission sénatoriale, qui préconisait des contrôles renforcés dans les abattoirs : c’est de mettre un terme au projet des mille veaux à La Courtine dans la Creuse !
Car, pire que la ferme des mille vaches, il a été imaginé la ferme aux mille veaux, qui contient une subtile nuance dans l’horreur, puisque ces veaux, en plus d’être traités industriellement, source intrinsèque de souffrance animale, sont destinés à être égorgés halal pour le marché de la Méditerranée.
Ce projet fait partie des 29 autres projets de fermes-usine en France. Il est encore temps de revenir à la raison, et d’éviter l’enfer d’Alès, à des milliers, puis des millions de veaux, entre les murs des abattoirs de la SVA Jean Rozé, par exemple, où seront abattus les veaux de la ferme usine creusoise !
Car, je doute qu’élever, en univers concentrationnaire, sur les terres de France de jeunes bovins destinés à être abattus halal pour les marchés de la Méditerranée, soit vraiment ce que veulent les Français !!!
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