LE PIRE EST QUE CEUX QUI POURRAIENT AGIR RESTENT INDIFFÉRENTS.. JE PARLE DES POLITIQUES BIEN SUR. UN MINISTÈRE DEVRAIT ÊTRE CRÉÉ. ET DES FONDS DÉBLOQUÉS POUR AIDER LES ASSOCIATIONS LES PLUS SÉRIEUSES, PUNIR DE MANIÈRE PLUS EFFICACE. EXACT AUSSI LES FRAIS VÉTÉRINAIRES NE CESSENT DE FRISER L' INDÉCENCE
BREF, ON A TOUT FAUX!!!
SOURCE
a Lisa (Ligue dans l’intérêt de la société et de l’animal) fête cette année ses 21 ans d’existence. 21 ans de service pour l’association ardennaise, qui traite les cas de maltraitance et d’abandon des bêtes. L’association, composée en majeure partie de bénévoles, voit se profiler devant elle une crise autant en termes économiques qu’en termes de cas de maltraitance sur les animaux.
« C’est de pire en pire », se désole Sabrina, présidente de la Lisa. Et nous n’avons pas les moyens que nous aimerions avoir ». La mission principale de l’association est le replacement des animaux chez des personnes qui donneront un foyer à un chien ou à un chat, abandonné ou retrouvé blessé.
« Nous disposons de familles d’accueil, cinq pour les chats et cinq pour les chiens. Ces familles sont des habitués et sont des personnes de confiance » confie Sabrina. Pas question qu’un chat ou qu’un chien soit adopté par une nouvelle famille, chez qui il subirait de nouvelles violences.
La Lisa manque de moyens
La
seconde mission de la Lisa est de s’occuper de la fourrière de
Charleville-Mézières, qui dispose de six emplacements, ce qui n’est pas
assez pour accueillir nos amis à quatre pattes qui errent dans les rues.
« Nous avons expliqué la situation au maire, qui est à l’écoute. Nous espérons qu’il y aura des résultats » précise la présidente.La Lisa couvre tout le département des Ardennes, ce qui explique qu’elle soit très sollicitée. « C’est simple, mon portable n’arrête pas de sonner. En une journée, je reçois de dix à quinze appels ». La Ligue est donc très active et demandée, mais pas toujours apte à répondre aux besoins de chaque personne, ce qui lui vaut certaines critiques. « Les gens ne comprennent pas que nous n’avons pas beaucoup de moyens, ce qui pose un réel problème ». La Lisa manque de moyens, mais ce n’est pas pour autant que le travail n’est pas au rendez-vous. Pour preuve, depuis le 1er juillet, une quarantaine d’animaux ont été adoptés. « Dont beaucoup de chatons » précise la responsable de la section « chat ».
Les maltraitances en hausse
Ce qui inquiète réellement la Lisa sont les cas de maltraitance, qui sont déjà très répandus, mais qui sont également de plus en plus graves. « Cet
été, nous avons eu beaucoup d’appels. Par exemple, pour l’histoire d’un
chat qui a été tué à coups de bâton. Les auteurs ont filmé la scène
pour la diffuser sur un réseau social ». La présidente constate
aussi que les jugements, où l’association est partie civile, se
déroulent de plus en plus souvent en correctionnelle.Autre constat de la Lisa, avec le nombre de demandes de prise en charge, qui sont de plus en plus répandues . « On voit bien que certaines personnes aiment leurs bêtes, mais ils ont des problèmes financiers, et ne peuvent les soigner ». Les vétérinaires sont jugés de plus en plus chers, ce qui oblige les personnes à faible revenu à abandonner leurs bêtes. Un tarif que la Lisa connaît bien puisque ses frais de vétérinaire s’élèvent « entre 4 000 et 5 000 euros par mois ».
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