SOURCE ET SUITE AVEC PHOTOS
CE N' EST PAS PARCE QUE NOUS SOMMES VOISINS AVEC LE PAYS LE PLUS CRUEL D' EUROPE, JE NOMME L' ESPAGNE... QUE NOUS DEVONS ADOPTER LEUR COUTUMES CRUELLES!!!!!!
CE SONT DE JEUNES VEAUX ICI QUI SONT MIS A MORT DANS DES CONDITIONS PARTICULIEREMENT CRUELLES
ON PEUT REVER ET SE DIRE QUE CETTE MODE VA PASSER, QUE TOUS CES CRIMINELS CHANGERONT D' OCCUPATION, MAIS JE DOUTE, ALORS TENTONS DE PROPAGER CES INFORMATIONS EN ESPERANT QU' UNE PERSONNE D' INFLUENCE REAGIRA ET INTERVIENDRA CONTRE.....EN ATTENDANT SIGNONS LA PETITION EN FIN DE TEXTE MERCI
Savez-vous qu'il existe dans notre pays des écoles de tauromachie, qui forment des sept ans des enfants et des adolescents aux métiers de la corrida (picador, torero, banderillero, matador) ? Nos jeunes y apprennent à mettre à mort des veaux, le plus souvent dans de grandes souffrances pour l'animal puisque ces premiers coups d’épée mortels sont imprécis et hésitants.
Toutes ces écoles sont légales, et approuvées par les autorités préfectorales. C'est une honte qu'aujourd'hui que de si jeunes gens soient exposés à la violence et au sang, dans le cadre d'une pseudo tradition culturelle. Quelles conséquences psychologiques ce face à face avec la mort peut-il avoir sur eux ?
De nombreux psychiatres et spécialistes de l'enfance s'inquiètent...
Après l'Espagne, la France est la seconde nation à posséder le plus d'écoles de ce genre. Dans ces établissements, de jeunes enfants apprennent à jouer avec la vie d'animaux innocents, avec l'accord de leurs parents et de l'État. Rien n'est plus simple que de s'y inscrire, il suffit de payer l'année de cours, et de produire une autorisation parentale et un certificat médical d'aptitude au sport.
Des veaux tués à l'arme blanche
Leur fonctionnement est millimétré : la formation débute avec des entraînements sur des objets : d’abord, une botte de paille ; puis le "carreton" (taureau simulé par une paire de cornes attachées à un châssis de brouette). Vient alors la "capea", où l’écolier rencontre son premier jeune veau dans une arène.
Le combat se déroule à l’identique d'une vraie corrida, à la différence près que la mise à mort est simulée. Le cursus se poursuit avec la "becerrada avec mise à mort" (les becerradas sont des corridas "dans lesquelles sont combattus avec ou sans mise à mort des animaux de 18 à 24 mois") : là, le "becerro" est mis à mort à l'arme blanche.
Michelito, matador à 6 ans
Michelito Lagravère, né en décembre 1997 au Mexique dans une famille taurine (son père, ancien matador, y a fondé une école taurine et sa mère dirige les arènes du Yucatan), est le plus jeune matador au monde.
Du fait de ses origines, il fut très tôt immergé dans le bain de la tauromachie, à l'âge où ses petits camarades jouaient encore aux billes (la loi mexicaine permet aux enfant de toréer très jeunes, y compris en public). Michelito déclara avoir porté sa première estocade (coup d'épée mortel) à un taurillon alors qu'il n'avait que six ans. A dix ans, il avait déjà tué plus de 60 taureaux (selon une interview accordée à l'"Express" en août 2008).
Les aficionados l’adulent et voient en lui "le Mozart de la corrida". Cependant, certaines de ses apparitions françaises ont été interdites par arrêtés préfectoraux du fait de son jeune âge (comme le 2 août 2008 à Arles). Désormais assez âgé pour se produire en France, il a réalisé des corridas à Arles cette année.
L'enfance en danger
Quelles valeurs peut-on défendre, et enseigner, à travers la mise à mort d'un être de chair et de sang qui ne mérite aucunement ces souffrances terribles ? De nombreux pédopsychiatres et psychologues s’accordent à dire que les effets néfastes dus à ce type de pratiques (où l’on banalise la mort et où les mineurs sont confrontés au sang) peuvent être nombreux, en particulier : "des effets traumatiques, une accoutumance à la violence, une fragilisation du sens moral et une perturbation des valeurs", comme l'indique le médecin et psychiatre Jean-Paul Richier.
On observe aussi certaines dérives ; le CRAC Europe, association militante contre la corrida, a ainsi publié sur son site Internet une photographie d’un enfant s’entraînant avec un poignard sur un petit chien…
Catherine Désert, militante anti-corrida très active, fournit également un témoignage édifiant sur l’embrigadement mental imposé, selon elle, aux enfants dans ce type d’écoles. Elle parle même de "perversion". L'année dernière, elle a assisté à une conférence donnée par le directeur d’une école taurine. Elle raconte :
"Le clou de la démonstration fut lorsque
le directeur nous expliqua avec enthousiasme les ressorts psychologiques
par lesquels il parvenait à "conditionner" mentalement ses élèves (en
moyenne dès l’âge de dix ans) pour qu’ils surmontent le cap délicat de
leur première mise à mort d’un veau innocent…
Il leur fallait avant tout "scinder" leur
mental et leur attitude intérieure en deux parties, absolument
irréductibles et inconciliables entre elles : la première étape
consistant en une phase bienveillante et dansante avec l’animal, toute
en grâce et pleine d’affects positifs à son égard, et la seconde partie
étant exactement contraire et opposée à la première phase, c’est-à-dire
enjoignant l’enfant à se défaire brutalement de toute pensée quelle
qu’elle soit, à se couper mentalement de tout lien affectif avec
l’animal, pour ne plus éprouver qu’un seul sentiment, ne plus être mû
que par une seule pulsion : une véritable déflagration de haine à son
égard !
C’est ainsi que l’enfant parvenait, selon
son mentor, à planter l’épée de l’estocade jusqu’à la garde, son geste
technique étant - si l’on peut dire - aidé par la nature, du fait que la
zone idéale pour plonger dans le rachis d’un jeune veau, se trouve un
peu en arrière, entre ses cornes, justement indiquée par un petit
triangle de chair molle, de couleur pâle, qui disparaît une fois qu’il a
atteint l’âge adulte…".
Vous financez ces écoles sans même le savoir
"Ces écoles ont besoin de financements extérieurs. Elles les trouvent en France dans, entre autres, des subventions publiques.
Ce sont les municipalités, régions, conseils généraux… qui financent, aux frais du contribuable, les écoles de la tauromachie, et ce, malgré la crise économique", dénonce Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC Europe.
Si vous êtes militant anti-corrida, vous avez donc une raison en plus de détester payer vos impôts...
La corrida pour moi : un traumatisme d'adolescence
Alors que j'étais en vacances dans le Sud de la France avec mon oncle l'année de mes 16 ans, nous avons un jour rendu visite à la famille de l'un de ses amis.
Ils nous ont emmenés voir une Novillada dans les arènes de Béziers. J'ai assisté à un véritable massacre. Je ne le savais pas à l'époque, mais la novillada est torée par des apprentis matadors. Leurs gestes sont donc moins précis et moins "propres" (si tant est que l'on puisse qualifier la besogne d'un torero de propre) que ceux de leurs aînés.
En conséquence, les taureaux qui les affrontent souffrent encore plus car leur mise à mort est souvent moins "bien" effectuée. C'est ce que j'ai eu le privilège de voir....
UNE PETITION EN FIN D' ARTICLE DONT JE METS LE LIEN DIRECT ICI
Nous espérons être entendus, autant pour protéger les enfants que les taureaux. Si vous partagez notre opinion face à ces établissements scandaleux, dites NON aux écoles taurines avec nous, signez notre pétition en cliquant ici.
2 commentaires:
et en amont du spectacle, encore une autre horreur !!!!
et en amont du spectacle, encore de la barbarie ....
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