dimanche 2 mars 2014

SALON DE L' AGRICULTURE ...UN CALVAIRE POUR LES ANIMAUX.

SOURCE
 CONTENTE QU' UN JOURNALISTE AIT PRIS LA PEINE DE COMPRENDRE ET D' ECRIRE A CE SUJET

La 51ème édition du  Salon International de l'Agriculture touche bientôt à sa fin. Il est devenu un rendez-vous incontournable pour les français, et chaque année le succès y est croissant. Il est une formidable vitrine du savoir-faire français et une bonne manière de mettre en avant nos traditions.
Mais qu'en est-il vraiment de la condition animale ?
S'est-on déjà posé la question de savoir ce qu'en pensaient les principaux protagonistes, les animaux ? Mais à quoi bon leur demander leur avis ?
Déplacés de leurs lieu de vie habituel, de la campagne bien verte vers le bitume parisien, ils subissent un long voyage stressant et angoissant, le chemin de croix ne fait que commencer.
Arrivés sur Paris, ils sont enfermés dans des enclos et y subissent le brouhaha intempestif, assourdissant des passants et des annonceurs, pas sûr que ce soit pour eux une partie de plaisir, plutôt un enfer qui durera 9 jours, 9 jours de calvaire pour ces pauvres créatures dépassées par les évènements, par ce qui leur arrive.
Les bêtes sont si stressées que certaines vaches ne donnent plus de lait, que les lapins font grise mine que les coqs hurlent à la mort leur désarroi de se retrouver enfermés dans une cage à tourner en rond, que les oiseaux piaillent d'impatience de se mouvoir au grand air. Les cages s'empilent les unes sur les autres, les animaux sont attachés par des chaînes et n'ont aucun mouvement possible. Une horreur absolue.
Et que dire des défilés, où ces malheureux sont traînés de force par leurs maîtres pour faire bonne figure aux yeux de tous, exposés tels des bijoux.
Prêts à tout pour gagner des concours, certains agriculteurs n'hésitent pas à habituer leurs bêtes au bruit (par la radio), à la lumière et à la population.
Sur place, les vétérinaires sont à pied d'œuvre pour tenter en vain de gérer le stress de ce pauvres animaux.
Quel manque de respect pour ces pauvres bêtes qui n'ont rien demandé à personne et qui ne rêvent que d'une chose, retrouver la tranquillité, le silence, la sérénité, mais surtout un peu de dignité !
Maximilien Richonet

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