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LES AFICIONADOS SE PLAIGNENT EN PLUS ALORS QUE LE MEURTRE EST LEUR PASSION..
Prête à en découdre à la cour européenne des Droits de l'Homme
BB dénonce une action du 24 août à Rion-des-Landes (Sud Ouest), où des militants anti-corrida ont formé «une chaîne humaine au milieu de la piste afin d'empêcher les toreros d'exercer des sévices graves et des actes de cruauté sur animaux». Mais la manifestation avait mal tourné. De violents affrontements avec les gendarmes avaient suivi l'allumage de fumigènes dans l'arène. Brigitte Bardot signale que «les barbares ont pu accomplir leur boucherie à ciel ouvert, sous les applaudissements de quelques pervers».
Dans cette région où les corridas sont une tradition, les habitants ont été surpris par la virulence des manifestants, venus spécialement pour stopper le spectacle. «On ne s'attendait pas à ce déchaînement de violence. On a vu une soixante de manifestants très bien organisés, de façon quasi militaire qui ont multiplié les provocations et les insultes» assure le maire de la bourgade Joël Goyheneix. Un son de cloche très différent du côté de Jean-Pierre Garrigues, vice-président du comité radicalement anti-corrida (Crac). «On a été victimes de violences policières. On a été gazé» déclare-t-il sur I télé.
L'OAS, Victor Hugo et les militants anti corrida...
Brigitte Bardot vole au secours du Président du Crac et son bras droit, qui doivent être jugés au tribunal correctionnel de Dax le 24 mars. «S'il faut saisir la cour européenne des Droits de l'Homme, je le ferai» menace Brigitte Bardot dans sa lettre ouverte à Christiane Taubira. «Nous sommes informés seulement maintenant de cette procédure expéditive et à charge alors que nous avons aucune pièce du dossier pénale». «Les opposants de la cause animale sont traités comme des terroristes», «c'est absolument scandaleux» tempête la présidente de sa fondation.
Dans son courrier, Brigitte Bardot énumère d'autres échauffourées à Rodilhan ( 2011), avant de se lancer dans des comparaisons douteuses.
«Madame la Ministre, il y a plus de 50 ans, je me suis élevée seule, contre des terroristes de l'OAS, en dénonçant publiquement leur racket, leur chantage et menaces de mort pour ne pas vivre "dans un pays nazi"... Aujourd'hui encore je ne veux pas vivre dans un pays où les opposants à la barbarie, à la violence seraient menacés d'emprisonnement par la seule volonté d'un ministre qui, à une autre époque avec une telle politique totalitaire, aurait sûrement envoyé Emile Zola ou Victor Hugo au cachot !».
Au final, Brigitte Bardot écrit une lettre à la ministre pour qu'elle reçoive personnellement les militants qui doivent être jugés.
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