mardi 25 mars 2014

J' ADORE!!! LA NOUVELLE MAIS AUSSI LES ELEPHANTS!

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 NOUS QUI NE PARVENONS PAS A REUSSIR LE "VIVRE ENSEMBLE" NOUS DEVRIONS EN TIRER QQ LECONS IL ME SEMBLE
 


D’après un rapport récemment publié dans la revue PeerJ, les éléphants d’Asie réconfortent  ceux qui  sont en état de stress, par  des vocalisations et  en les effleurant avec douceur. Si les anecdotes abondent d’éléphants adoptant un comportement apaisant les uns envers les autres, nous sommes là en présence de la première preuve empirique de la capacité des éléphants à s’apporter du réconfort. 
Joshua Plotnik , professeur de biologie de la protection de l’environnement à l’Université Mahidol de Thaïlande et  directeur de Think Elephants International, et Frans de Waal, de l’Université Emory, ont  conduit des observations sur un groupe de 26 éléphants tenus  en captivité dans un parc pour éléphants en Thaïlande. Ces éléphants n’avaient pour la plupart aucun lien familial et ils  passaient  ensemble leur temps social sous la surveillance de leurs cornacs, ou soigneurs.
Les deux chercheurs ont conduit leurs observations du groupe  pendant près d’un an, en notant ce qu’il se passait lorsqu’un des éléphants n’était pas bien.,  à cause par exemple d’un chien passant tout près,  d’un serpent dans l’herbe ou de la présence d’un éléphant inamical. Les éléphants font connaître leur inquiétude en pointant les oreilles vers l’avant, en dressant la queue et en émettant à basse fréquence un grondement, bruit  de trompette ou  rugissement.
Plotnik et de Waal se sont rendu compte que les éléphants à proximité avaient recours à la fois aux vocalisations et au contact physique  pour rassurer les individus stressés. C’était le plus souvent le consolateur et non l’individu inquiet qui prenait l’initiative du contact. Le cas le plus typique observé par les chercheurs était celui où le consolateur posait  sa trompe autour ou à l’intérieur de la bouche de celui qu’il consolait. Il pouvait aussi avoir recours à la vocalisation,  souvent en émettant des stridulations aiguës.
Il arrive aussi qu’un éléphant réponde aux signaux de détresse d’un autre éléphant en en émettant lui-même, reprenant ainsi à  son propre compte l’état émotionnel de son compagnon. On pense que cette ‘contagion émotionnelle’ est en rapport avec un phénomène d’empathie. Si vous-même avez  déjà pleuré en regardant un mélodrame, vous savez ce qu’est la contagion émotionnelle.

L’empathie des éléphants
Il y a de cela  plusieurs années, alors que Plotnik étant doctorant à l’Université Emory, lui et de Waal démontrèrent que les éléphants d’Asie se reconnaissaient  dans un miroir. Souvent considéré comme le marqueur de la conscience de soi, la reconnaissance de son image dans un miroir est parfois considérée comme un pré-requis potentiel pour l’accession  à  l’empathie complexe. ‘En d’autres termes, il faut être capable de se considérer en tant qu’individu distinct des autres pour pouvoir exprimer de l’ empathie complexe envers  ces autres’, d’après Plotnik.
Les  démonstrations de consolation réelle sont rares chez les animaux. C’est un comportement qui n’a été relevé que chez les grands singes, les canidés et certains corvidés. Cela pourrait être dû au fait que pouvoir consoler exige  des capacités cognitives complexes  telles que d’être doté de  l’empathie qui permet de faire sien  le point de vue d’un tiers.
Les éléphants sont connus pour leur comportement social complexe et pour la proximité  de leurs liens familiaux. Dans la nature, les chercheurs ont été témoins de phénomènes d’aide ciblée parmi les éléphants – c’est à dire  d’aide dirigée vers les besoins spécifiques des autres. Par exemple, des  éléphants pourront  aider à soulever un membre de leur famille blessé ou atteint dans son autonomie. Cette aide ciblée constitue un comportement rare et est considérée comme la marque d’une  prise de perspective empathique .
Pour Plotnik, ses  recherches ne se contentent pas de faire émerger  la convergence de l’évolution de l’intelligence chez les  éléphants et  chez les  primates mais elles sont partie prenante dans la protection des éléphants .  Il déclare : ‘En Asie,, nous sommes confrontés à des problèmes de conflit à grande échelle entre humains et  éléphants et de frustration devant notre incapacité à comprendre comment et pourquoi les éléphants attaquent les gens et saccagent les cultures.  Même si nous savons que la perte d’habitat naturel joue indéniablement un rôle de déclencheur de ces problèmes,  une meilleure appréhension de l’intelligence physique et sociale de l’éléphant pourrait vraiment nous aider à mettre au point des  protocoles globaux  de protection qui tiennent compte du point de vue des éléphants.’
Plotnik a fondé  Think Elephants International  dans le but de rattacher l’étude du comportement de l’éléphant à la protection de l’espèce et à l’éducation des humains. Cette association à but non lucratif se consacre à l’éducation des jeunes Thaïlandais, par le biais de leur participation directe à la  recherche scientifique,  sur les éléphants et  leurs difficultés. ‘Si nous pouvons changer la façon dont les jeunes considèrent ces animaux , alors nous aurons de bonnes chances de les protéger pour la génération à venir’, déclare-t-il.

TOUT A FAIT D' ACCORD MAIS ENTRE LES PARENTS ET LES PROFS QUI LE FERA...

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