Deux adaptations de célèbres romans, L'Odyssée de Pi ou encore l'histoire du Hobbit, entre autres super-productions, sont pointées du doigt : animaux blessés ou tués durant le tournage, l'enquête présentée par The Hollywood Reporter fait scandale.
Elle dénonce particulièrement le fait que l'American Humane Association, qui garantit que justement, aucun animal n'a subi de préjudices, se montre un brin trop laxiste avec les studios américains. Non seulement elle ne protégerait pas la vie des animaux, mais surtout, elle couvrirait les défaillances lors des tournages.
Dans L'Odyssée de Pi, le tigre du Bengale aurait manqué de se noyer, à l'occasion d'une séquence tournée dans un réservoir d'eau de Taiwan, après s'être empêtré dans un cordage. Pourtant, le film oscarisé porte bien la mention, maintenant douteuse, certifiant l'intégrité des animaux. Les témoignages assurent d'ailleurs que l'AHA a minimisé l'incident, alors que le tigre ne serait pas passé loin...
Mieux, durant le tournage en Nouvelle-Zélande de Bilbon le Hobbit, ce sont 27 animaux, comprenant des moutons et des chèvres, qui ont péri de déshydratation, d'épuisement ou de noyade. L'un des dresseurs d'animaux présents aurait alerté l'AHA en 2012, mais en l'absence de preuves matérielles, l'enquête était difficile à mener.
C'est qu'un personne avait pris soin d'enterrer les bêtes...
Le rapport multiplie les exemples, démontrant par là même, une négligence qui semble caractérisée, et surtout, un manque total de conscience de la part de l'AHA.
Bien entendu, l'organisation nie, et assure qu'elle travaille au bien-être des animaux, sur tous les tournages. Ce serait tout le contraire : les accidents restent rares, voire se raréfient sur les tournages - et surtout, n'ont rien d'intentionnel. Manquerait plus que ça...
Photos à l'appui, le reporter de Hollywood Reporter semble bel et bien démontrer qu'il n'en est cependant rien... « Les spectateurs rassurés par le célèbre avertissement de l'organisation de doivent pas supposer que celui-ci est vrai », explique le journaliste. Et en réalité, il s'avère même faux dans l'intégralité des cas qu'il recense. Dans le cas du Hobbit, un simple mot d'excuses des producteurs et financeurs aurait suffi à faire oublier l'impair...
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