L'INTENSION EST TOUJOURS 1000 VACHES.
POUR EMPECHER CETTE HORREUR, MANIFESTATION A PARIS LE 3 MARS 2013
Novissen a appris comme vous
la décision préfectorale d'autoriser une ferme de 500 vaches laitières avec un
méthaniseur avec des conditions d'encadrement et de restriction
sévères.
Notre réponse est vigilance et
détermination.
Nous restons vigilants : Le projet des
1000 vaches contre lequel nous nous battons depuis 1 an et demi
n'est certes pas
autorisé, et certains
de nos arguments sur le plan environnemental (air, eau, sol),
paysager, sanitaire, concernant la circulation ont été pris en
compte. Apparemment,
des conditions de surveillance et de contrôle sévères sont
imposées, pour lesquelles les élus, les associations sont parties prenantes.
Tous ces points sont mis en avant, limitant sérieusement la mise en place et la
rentabilité d'une telle exploitation. Mr Welter avait d'ailleurs déclaré : "500
vaches, j'abandonne le projet". Dont
acte. Nous attendons que cette décision soit prise !
Nous restons déterminés: Une ferme de
500 vaches reste une ferme géante, l'extension à 1000 vaches reste toujours
possible, seule la surface d'épandage
insuffisante justifie actuellement, pour l'Etat, de réduire le projet. A
cette dimension, il s'agit d'un élevage intensif qui va générer, même à une
échelle moindre, les mêmes risques et nuisances : pollution, risque sanitaire,
qualité de production médiocre, destruction d'emplois,
condition animale, accroissement de circulation...
SOURCE
La taille du projet est réduite, mais nous continuons à dénoncer le modèle agricole qu'il illustre : ce type de ferme industrielle est à l'opposé de ce qu'il faut faire, tant sur le plan économique qu'écologique, sans compter le respect dû à la population locale et aux animaux !
Nous allons étudier dans le détail l'arrêté du
Préfet et poursuivre notre
action en analysant toutes les demandes en cours, et en agissant par
tous les moyens, y compris juridiques, pour annuler ce projet contre lequel nous restons
mobilisés et fermes, et contre lequel nos partenaires s'insurgent
également.
Nous
nous interrogeons enfin sur les raisons qui conduisent
un gouvernement socialiste, en dépit
de l'opposition populaire très forte et quasi unanime, et contre
l'opposition déterminée de leurs alliés écologistes et du Front de Gauche, à
soutenir un projet capitaliste dont la seule justification aux yeux de tous est
de profiter à son exploitant en détruisant les producteurs laitiers déjà
en difficulté.
Nos questions aux
Services de l'Etat par notre lettre au Sous-préfet sont restées sans réponse ...
et sans suites. D'autres seront posées...
Nous renouvelons donc plus que jamais notre appel à manifester contre l'élevage intensif à Paris,
le dimanche 3
mars.
C'est une manifestation nationale organisée par Novissen, qui est
déjà soutenue par une vingtaine d'associationsLe préfet délivre une autorisation pour 500 vaches
05 février 2013 Emeline Bignon1 réactions
Après plus de dix-huit mois d'instruction, le verdict est enfin tombé. Le préfet de la région Picardie vient de signer vendredi 1er février l'arrêté autorisant la SCEA Côte de la justice à exploiter un élevage de 500 laitières associé à un méthaniseur, sur les communes de Drucat et de Buigny-Saint-Maclou dans la Somme.
Le projet initial portait sur 1 000 vaches, mais compte-tenu des surfaces d'épandages détenues à ce jour par le porteur de projet, Michel Ramery, l'autorisation limite le cheptel à 500 laitières et leur suite.
L'autorisation est conditionnée à des mesures d'encadrement strictes concernant le bruit, les odeurs, les rejets du méthaniseur, la consommation d'eau, le trafic généré par l'exploitation... Un dispositif plus sévère que ce qui se pratique habituellement sur les autres élevages. De plus, un contrôle continu de l'exploitation sera assuré par les services de l'État et une instance locale d'information et de suivi, non obligatoire mais souhaitée par le préfet, sera installée.
« Après quatre ans de travail pour monter ce dossier, nous sommes contents qu'une décision soit enfin rendue, indique Michel Welter en charge du projet. Je regrette que nos arguments relatifs à la surface d'épandage n'aient pas été entendus. Nous allons lancer le projet avec 500 vaches et monter en puissance progressivement. Je suis confiant, nous n'aurons pas de mal à trouver les hectares manquants pour compléter le plan d'épandage. Beaucoup d'éleveurs du secteur se spécialisent en céréales et seront preneurs du digestat. »
« Cette décision marque pour nous une étape. Nous avons sauté la première haie, mais la course n'est pas finie. A nous de prouver désormais que notre élevage fonctionne bien, pour parvenir à 1 000 vaches d'ici 3 à 5 ans. Nous attendons désormais la délivrance du permis de construire pour une stabulation de 1 000 places pour démarrer les travaux dès le printemps avec, si possible, les toitures posées à l'automne. »
De leur côté, les opposants au projet ne s'estiment pas vaincus. L'association Novissen prépare une manifestation nationale à Paris fin février en marge du Salon de l'agriculture, et espère fédérer tous ceux qui refusent l'élevage intensif.
Le projet initial portait sur 1 000 vaches, mais compte-tenu des surfaces d'épandages détenues à ce jour par le porteur de projet, Michel Ramery, l'autorisation limite le cheptel à 500 laitières et leur suite.
L'autorisation est conditionnée à des mesures d'encadrement strictes concernant le bruit, les odeurs, les rejets du méthaniseur, la consommation d'eau, le trafic généré par l'exploitation... Un dispositif plus sévère que ce qui se pratique habituellement sur les autres élevages. De plus, un contrôle continu de l'exploitation sera assuré par les services de l'État et une instance locale d'information et de suivi, non obligatoire mais souhaitée par le préfet, sera installée.
« Après quatre ans de travail pour monter ce dossier, nous sommes contents qu'une décision soit enfin rendue, indique Michel Welter en charge du projet. Je regrette que nos arguments relatifs à la surface d'épandage n'aient pas été entendus. Nous allons lancer le projet avec 500 vaches et monter en puissance progressivement. Je suis confiant, nous n'aurons pas de mal à trouver les hectares manquants pour compléter le plan d'épandage. Beaucoup d'éleveurs du secteur se spécialisent en céréales et seront preneurs du digestat. »
« Cette décision marque pour nous une étape. Nous avons sauté la première haie, mais la course n'est pas finie. A nous de prouver désormais que notre élevage fonctionne bien, pour parvenir à 1 000 vaches d'ici 3 à 5 ans. Nous attendons désormais la délivrance du permis de construire pour une stabulation de 1 000 places pour démarrer les travaux dès le printemps avec, si possible, les toitures posées à l'automne. »
De leur côté, les opposants au projet ne s'estiment pas vaincus. L'association Novissen prépare une manifestation nationale à Paris fin février en marge du Salon de l'agriculture, et espère fédérer tous ceux qui refusent l'élevage intensif.
1 commentaire:
Début septembre : pose du toit du hangar à paille. La mobilisation continue !
http://www.rebelle-lion.fr/projet-1000-vaches/
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