PAS RÉCENT CET ARTICLE, MAIS COMME JE TOMBE DESSUS JE LE COMMUNIQUE TT DE MEME PLUS DE PHOTOS ET DE TEXTES SUR LA SOURCE
CHARLIE HEBDO
Aïd-el-Kébir 2012: l’horreur agréée par la préfecture du Gard
Mis en ligne le mardi 20 novembre 2012
J’ai aussitôt prévenu Frédéric Freund, directeur de l’OABA, Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (www.oaba.fr ): «Ces photos démontrent une fois de plus que la pratique est bien éloignée de la théorie. Depuis l’intervention de l’OABA, Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, auprès du Conseil d’État en 2001, les sites d’abattage dérogatoires sont interdits en France. Tout abattage d’animaux doit être effectué dans un abattoir agréé par les services vétérinaires. Mais ces abattoirs agréés temporairement pour les deux trois jours de l’Aïd-el-Kébir ne sont bien souvent que des fermes sommairement aménagées où les règles relatives à la protection animale, l’hygiène alimentaire sont bafouées. Les agents d’inspection sont en nombre insuffisant et il y a une forte pression pour faire agréer le site même s’il ne correspond pas tout à fait (loin s’en faut) aux exigences normatives. Pour le préfet, mieux vaut un site même mal équipé plutôt que pas de site, synonyme d’une multitude de sites illégaux. Depuis le 1er juillet 2012, les abattoirs (même les temporaires) qui souhaitent ne pas étourdir les animaux lors de l’abattage doivent obtenir un agrément spécifique. Les services de la préfecture doivent pour cela vérifier que sur le site d’abattage temporaire seront présents «un matériel d’abattage adapté, un personnel formé et un niveau d’hygiène adapté»… Le directeur général de la DGAL, direction générale de l’alimentation, écrivait en août dernier que les autorisations préfectorales seraient attribuées “avec la plus grande vigilance”! Vaine promesse. Il y a eu autant d’agréments temporaires cette année que les années précédentes. Contactée par l’OABA, la DDPP, Direction départementale de la protection des populations, du Gard précise que ce site temporaire s’améliore d’année en année tout en reconnaissant qu’il y a encore des progrès à faire… Ce sera sans aucun doute l’avis du chef vétérinaire officiel, représentant la France auprès de la Commission européenne, à qui ces photographies ont été transmises.»
Salle de tuerie, animaux vivants stockés à droite derrière la petite barrière.
Salle de tuerie, agneaux sur berceaux métalliques non inox, non maintenus, le deuxième agneau se relève et tente de fuir aprés égorgement.
Salle de tuerie avec paquet de ficelles bleues récupérées sur les ballots de paille ayant servi à la litière de l'écurie adjacente et utilisées pour attacher les carcasses.
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