mardi 26 septembre 2017

269 LIFE VEILLEE ABATTOIR ET CONTRE MANIF VIANDARDS ELEVEURS

SOURCE ET SUITE
 AVEC VIDEO


Des membres de “ 269 Life Libération Animale ” ont tenu une Nuit debout à l’abattoir de Vendôme. Des éleveurs ont organisé une contre-manifestation.

C'est dans une odeur de barbecue, vers 18 h 15 ce mardi, que les premiers membres de « 269 Life Libération Animale » ont installé leurs banderoles sur les grilles de l'abattoir de Vendôme. Dans le cadre d'un appel international, ils étaient une vingtaine de personnes à entamer une « Nuit debout » devant le site, pour « attirer l'attention publique sur le sort que l'humanité réserve aux animaux ». À les attendre de pied ferme mais sans animosité, on comptait une soixantaine d'agriculteurs. Encadrés par la Fédération départementale des syndicats agricoles et séparés du groupe de végans (*) par une quinzaine de policiers venus de Blois et Vendôme, ils préparaient divers morceaux de viande grillée à l'occasion d'un casse-croûte campagnard. « Ce n'est pas une provocation, a précisé Florent Leprêtre, président de la FDSEA. Il s'agit juste de rappeler que dans la vie d'aujourd'hui, la viande n'est pas du poison. On est prêt à ouvrir nos fermes. »
Les membres de l'association 269 Life Libération Animale n'avaient eux non plus, pas de visées agressives. Au contraire. « Comme c'est le cas ce mardi soir devant 75 autres abattoirs en France, nous sommes ici pour une veillée nocturne, un moment solennel pour rendre hommage aux trois millions d'animaux tués par jour, en France », explique, rose à la main, Solenn L, venue de Blois. Cette jeune femme de 28 ans, végane depuis une dizaine d'années, est la référente de l'association 269 Life Libération Animale pour le département. Comme les membres de son association, venus de Loir-et-Cher ou d'Indre-et-Loire, elle refuse la domination de l'homme sur l'animal. « Nous ne faisons pas de différence entre espèces et nous prônons la cohabitation entre homme et animal. On est prêt à débattre avec les éleveurs, pour évoquer les possibles reconversions. Et nous sommes surtout contre le système économique. »
Vers 18 h 45, si la coexistence restait pacifique, le débat ne s'était pas instauré entre les deux parties. Mais les éleveurs ne semblaient pas prêts à parler « reconversion ». « Il faut tout un ensemble de produits sur terre, déclarait Matthieu Haudebert, jeune agriculteur installé à Villerable. Et il y a des outils de production comme les abattoirs, au service du consommateur qui aime la viande, entre autres. Et il ne faut pas faire de généralité à partir de certaines vidéos diffusées. Il y a un suivi sanitaire et des protocoles à respecter. »

Aucun commentaire: