lundi 11 mars 2013

LES ANIMAUX QUE NOUS MANGEONS SONT MALADES

SOURCE

EN FAISANT UNE RECHERCHE SUR PROTEINES ANIMALES ET OSTÉOPOROSE JE TROUVE CE SITE  QUI A DES BONNES ANALYSES SUR LE SUJET.EEE ET RAPPELLE DES ASPECTS ESSENTIELS QUE LES SPÉCISTES ONT TROP TENDANCE A IGNORER.

les animaux que nous mangeons sont MALADES : la quasi-totalité (plus de 95%, voir les références pour plus d’informations) des animaux proviennent d’élevages intensifs, ce qui rend la notion de suivi vétérinaire illusoire. Regardez quelques vidéos (Earthlings par exemple) et vous verrez que ce que l’on vous sert, ce sont des animaux qui souffrent au choix, d’ostéoporose, d’abcès, de septicémies, de fractures ouvertes, de plaies suintantes, de malnutrition ; en d’autres termes, de maladies pour lesquelles vous seriez hospitalisé si vous les aviez. Si on vous disait : cette vache a de la fièvre, une plaie qui suinte avec quelques mouches qui y ont pondu leurs œufs, mais ne vous inquiétez pas on vous la nettoie, on vous la prépare et vous n’y verrez que du feu ! Vous le mangeriez, votre steak saignant ? Moi non, notamment car il ne faut pas rêver, les protéines de l’inflammation, de la maladie, vont se retrouver dans votre corps, et à partir de là, qui sait quelle réaction va avoir votre système immunitaire, quelles interactions vont se faire par la répétition des contacts entre animaux malades et vous durant toutes ces années de régime omnivore ? Et pour finir, quel genre de maladie cela va-t-il créer en vous, au bout de 20 ans, 30 ans ou demain si votre intestin ne réussit plus à gérer l’infection ? Serez-vous la prochaine victime d’une bactérie telle que Escherichia coli, Listéria ou bien d’autres qui font régulièrement la joie des médias ?
- En comptant sur la chance et en estimant que l’animal n’est pas -trop- malade, la chaîne automatisée de l’abattoir aura tôt fait de le contaminer. Les animaux sont souvent trempés (une fois morts ou à demi, car contrairement à l’idée que l’on s’en fait les animaux ne meurent pas toujours) dans des cuves de chlore afin de tuer les bactéries qui pourraient s’y trouver. Sauf que, les contrôles bactériologiques effectués par la suite, montrent que ce bain contamine encore plus la viande, car les conditions d’hygiène sont totalement absentes (imaginez les 3 millions d’animaux tués quotidiennement en France qui passent tous par le même bain, un peu de chlore ne sert à rien !). Par la suite, il arrive que les animaux n’aient plus le goût de la viande, et comme le goût du chlore, ce n’est pas très vendeur, les animaux peuvent être trempés dans des « bouillons de volaille » histoire que le goût soit restauré.
- Côté nutrition, n’oublions pas que ces animaux dits «d’élevage » ne consomment pratiquement jamais pour ne pas dire jamais leur nourriture naturelle et ce, même si il y a une belle étiquette avec une prairie et des animaux/poules etc. collée sur l’emballage. Et si quelques vitamines se trouvent dans leur chair, c’est uniquement car ont les a supplémentés à l’aide de médicaments ; pas très naturel tout ça et… forcément carencé. Les animaux que nous consommons sont donc très mal nourris et très peu nutritifs pour l’homme en « bonnes choses » utiles pour le corps. Sachant que ce que nous mangeons, est le reflet de ce que notre nourriture « a eue à manger », nous serons surtout composés de graisses et d’additifs en tout genre. Si les poules mangent des farines OGM ou issues d’animaux morts broyés ; nous mangeons la même chose ! Et pour notre organisme, quelle que soit la sauce appétissante qui recouvre nos protéines animales, notre corps ne s’y trompe pas, il fait la différence et surtout, il ne trouve pas ce qui lui est utile pour construire des cellules efficaces, en bonne santé.
- De la même manière, les animaux sont quasiment tous supplémentés en pesticides et antibiotiques pour accélérer leur prise de poids ; en d’autres termes, on leur donne ces molécules pour les rendre obèses et pouvoir en vendre plus au poids. Pour comparaison, un végétal qui a également été soumis à un traitement par pesticides au cours de sa croissance contiendra toujours environ 12 fois moins de pesticides en quantité que des protéines animales ; notamment car les plantes ne peuvent pas fabriquer de cellules graisseuses pour stocker tous ces produits chimiques. En consommant des protéines animales, inévitablement, vous allez stocker à votre tour, les pesticides, antibiotiques, hormones et autres molécules nocives dans vos propres cellules graisseuses (adipocytes).

Que risque notre corps ?

Côté santé au quotidien, de plus en plus d’associations inquiétantes sont mises en évidence. Malheureusement, ceci ne concerne pas le programme actuel de la formation des futurs médecins et à première vue, ce ne sera pas le cas avant au moins 15 ans. De ce fait, la majorité des médecins ne sont même pas au courant de ces découvertes, puisque « non rentables » pour beaucoup d’acteurs de l’économie de la santé. Et pourtant, depuis des années des liens et des preuves ont été retrouvés entre :
- cancer et protéines animales : les végétariens ont un taux de cancer entre 30 et 50% inférieur aux omnivores [1]. Pour l’expliquer, quelques pistes ont été trouvées, comme le fait que les végétariens aient un taux de cellules “natural killer” deux fois plus élevé que les omnivores (ces cellules s’occupent de détruire les cellules anormales comme les cellules cancéreuses) [2].
- ostéoporose et produits laitiers/protéines animales : les pays où les populations ne consomment pas de produits laitiers sont ceux où l’ostéoporose n’existe pratiquement pas. De la même manière, les protéines animales provoquent une augmentation de la perte de calcium dans les urines (calciurie), ce qui favorise encore plus la survenue d’une fragilité osseuse et d’une ostéoporose.
- cholestérol et protéines animales : supprimez les protéines animales, vous n’aurez plus de cholestérol ! (hypercholestérolémie). Les végétaliens (pas de viande/poisson/crustacés ni dérivé animal tel que produits laitiers/oeufs), n’ont jamais de surplus de cholestérol, tout simplement car le cholestérol provient uniquement des produits animaux, quels qu’ils soient.
- produits laitiers (ce sont aussi des protéines animales !) et migraines
- produits laitiers et infections ORL à répétition (rhumes, sinusites, bronchites, angines).
- protéines animales et maladies auto-immunes
- produits laitiers et allergies
- pour continuer cette liste, n’hésitez pas à consulter les liens en fin d’article
Bien entendu on peut se dire que ce ne sont que des hasards ; mais lorsque l’on observe l’état de santé des végétaliens, c’est à dire des individus qui ne consomment aucune protéine animale, on se rend compte que l’état de leurs corps n’a rien à voir avec celui de la majorité de la population [3]. Leur système immunitaire leur évite bien des maladies.
Après avoir pris connaissance de toutes ces données, il ne m’a pas fallu trop de temps pour opter pour un régime alimentaire végétarien puis végétalien, soit sans aucune protéine animale. En pratique, comment fait-on ?

Muscle végétal

Une des choses fondamentales à comprendre c’est qu’il faut remplacer les protéines animales par des protéines végétales et non pas se contenter de les supprimer. Sinon, c’est là que vous risquez soit des carences, soit une dénutrition (qui se caractérise par une perte de poids trop rapide comme dans certains régimes amaigrissants).
Si vous consommez quotidiennement chacune de ces catégories, vous ne risquez pas de carence, ni en fer, ni en calcium, ni en une autre molécule. La seule carence, que vous pouvez développer au long terme (après plus de 4 ans de régime sans AUCUNE protéine animale), est une carence en vitamine B12 ; mais elle n’est pas systématique et votre médecin peut facilement la dépister. Si cela vous inquiète, consultez le site de l’AVF (association végétarienne de France), une documentation établie par des médecins sur ce point particulier est disponible pour vous rassurer.
En repartant sur les molécules nécessaires à nos cellules pour bien vivre, vous allez trouver dans les aliments suivants des :
- protéines = légumineuses (et céréales complètes voir point suivant) c’est à dire, lentilles, pois chiche, haricots, soja…
- glucides = les céréales surtout comme le riz, le quinoa, le sarrasin, la semoule, le millet, les pommes de terre, les patates douces, les topinambours, le manioc, le blé (attention aux intolérants au gluten)… Préférer les céréales complètes pour une plus grande richesse en protéines (dans le germe), vitamines et minéraux.
- lipides = noix et fruits à coque comme les amandes (riches en calcium également), noisettes, graines de tournesol, de sésame, de lin (riches en omega3)
- vitamines = fruits et légumes quasiment “à volonté”, graines germées, et tout le reste des aliments mais présent en quantité moins importante
- minéraux = idem vitamines
- eau à volonté
Pour remplacer les laitages, il existe des yaourts de soja nature ou aux fruits, des “fromages” végétaux existent mais sont difficilement trouvables en France ; si vous aimez cuisiner, vous pouvez les fabriquer vous-même [lien]. Pour le lait, une fois de plus, des laits végétaux sont commercialisés ; de soja, d’amande, de riz.
Pour le beurre, sachez qu’il existe des beurres végétaux vendus même en supermarchés, ou sinon, la purée d’amande remplace avantageusement le beurre en tartine (mixer longtemps des amandes jusqu’à ce qu’un dépôt d’huile d’amande se forme, conserver au sec) ; pour la cuisine, les huiles végétales sont à votre disposition.
Pour être sûr de ne pas faire d’erreur, vous donner des pistes ou vous rassurer, faites une fois encore un tour sur le site de l’AVF, les régimes végétariens et végétaliens y sont expliqués en détail avec des informations médicales et pratiques plus détaillées. Leur guide pour les débutants est vraiment bien fait.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis vegetarien ainsi que toute ma famille, nous ne sommes jamais malades merci pour le blog !