SOURCE ET SUITE
Les forces armées françaises, sur ordre du Président de la
République, chef des Armées, ont effectué des frappes ciblées sur des
installations militaires syriennes le 14 avril dernier.
Ces frappes sont justifiées, aux dires du gouvernement, « en
représailles » à l’utilisation d’armes chimiques à la Ghouta le 7
avril.
Dans sa conférence de « débriefing » du 14 avril, la ministre des
Armées a visiblement voulu minimiser ces frappes, en insistant sur la
nécessité de passer à la phase de négociation.
C’est d’ailleurs ce qu’Emmanuel Macron a confirmé dans la foire
d’empoigne avec les deux polémistes de Médiapart et BFM, le 15 avril.
Malheureusement pour la France, les conséquences sont tout autres
qu’une simple frappe, et nous allons devoir faire face à des
conséquences diplomatiques et géostratégiques néfastes.
Pour la première fois, la France a délibérément violé la Charte des
Nations Unies qui interdit d’utiliser la force militaire contre un État
sans un mandat du Conseil de sécurité (Chapitre VI de la Charte), sauf
cas de légitime défense, individuelle ou collective (article 51 de la
Charte).
L’utilisation unilatérale de la force entre dans le champ
d’application de la Cour pénale internationale que la France a ratifiée ;
c’est un crime de guerre !
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