EN FAIT SI VOUS ETES VIANDARD C' EST VOTRE CAS BIEN SUR..
ET LE CADAVRE C' EST PLUTOT REPUGNANT NON???
ALORS POURQUOI CONTINUER??
sans aucun doute instructif..
Votre livre dénonce les travers peu ragoûtants des «usines à viandes», que retrouve-t-on de pire dans nos assiettes?
Evidemment, et heureusement, cela ne concerne qu’une partie de la
production,
mais dans les faits, j’ai vu des viandes vertes, puantes,
parfois bourrées d’asticots et qui, au lieu de finir à la benne comme je
l’avais ordonné, ont été transformées en steaks hachés, ceux-là même
qui finissent dans l’assiette des enfants. Et des steaks taillés dans
les invendus d’une grande surface, eux aussi bons pour la poubelle, être
expédiés à une chaîne de restauration plus de quarante jours après
l’abattage des bêtes -au lieu du délai de huit jours prévu par la loi.
Sans compter les viandes congelées, décongelées et recongelées au mépris
de la chaîne du froid, l’absence de traçabilité, le trafic
d’étiquetages et autres joyeusetés.
On a du mal à concevoir que ces viandes passent au travers des
contrôles sanitaires, la chaîne est-elle corrompue à tous les échelons ?
Bien sûr! Les clients, grande distribution, chaînes de restauration,
fast-foods et sociétés agroalimentaires qui fabriquent les plats
cuisinés, tous ferment les yeux pourvu qu’ils achètent leur viande au
prix le plus bas. Ils n’hésitent pas à nourrir les vaches avec des
céréales et du soja, alors qu’elles devraient être nourries à l’herbe et
au foin. On vous fait passer des vaches laitières, usées jusqu’à la
corde et qui ne sont pas des races à viandes, et
du cheval pour
du bœuf de qualité supérieure! L'industrie ne tire pas les
enseignements du passé, la vache folle ne les a visiblement pas calmés.
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