Source et suite
... ET MISE SOUS TUTELLE
C’est à dire qu’avec ces accords, on abolit l’Etat national souverain avec son ordre juridique.
Oui, il y a deux ontologies qu’il faut prendre en
considération. L’ontologie de l’Etat définit la raison d’existence de
l’Etat. L’Etat, c’est une société organisée, se légitimant elle-même par
le fait que c’est l’Etat qui, pour protéger les intérêts du peuple,
défend la législation. La deuxième ontologie est celle du marché, du
business, des affaires. Quand je fais des investissements, quand je suis
homme d’affaires, quand je travaille pour une société transatlantique,
j’attends des profits. Pour cela, je suis prêt à courir des risques.
L’ontologie du capitalisme est de courir des risques. Par ce « investor
state dispute settlement » mécanisme [règlement des différends entre les
investisseurs et l’Etat], ces nouveaux tribunaux d’arbitrage, qui, au
fond, ne sont pas de vrais tribunaux, mais des tribunaux d’arbitrage
privés, les investisseurs veulent supprimer leur risque, ils veulent une
garantie de profit. Donc on veut créer un système anti-ontologique et
complètement corrompu
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