Et
pourtant... Et pourtant, la distorsion de prix entre viandes françaises
et viandes « européenne » tourne autour de quelques dizaines d'euros à
la tonne. Mais se présente à l'horizon une menace d'un tout autre
calibre...Un risque qui risque de balayer irrémédiablement non seulement
l'élevage français (axé sur la qualité et les exploitations de 80 à 200
bêtes) mais aussi européens (axé, en Allemagne, au Pays-Bas, sur les
volumes et les exploitations de 1000 à 3000 têtes). Cette menace de mort
à un nom : TAFTA.
Il est prévu, dans ces accords transatlantiques menés dans la plus
sournoise opacité, l'importation annuelle en Europe de 300.000 à 600.000
tonnes de bœuf, soit entre 4 et 8%, de la production européenne, en
provenance du Canada, des Etats-Unis, et du Brésil, puisqu'un accord
doit être signé simultanément entre les Etats membres du Mercosur et de l'Europe. Des viandes produites dans des conditions qui n'ont rien à voir avec ce qui se fait en Europe ! Qu'on en juge :
En Europe, la traçabilité est strictement établie à tous les stades, de
la naissance à la commercialisation de l'animal. Aucune traçabilité aux
États-Unis et au Brésil.
Alimentation
- Aux États-Unis et au Brésil, les hormones et les antibiotiques comme
facilitateurs de croissance sont la norme. Ces produits sont strictement
interdits en Europe pour des raisons sanitaires et surtout de risque de
résistance aux antibiotiques.
- Outre-Atlantique, les farines animales, les litières de volailles sont
autorisées dans la nourriture de ces bovins « mange-merde » ! Ils sont
rigoureusement interdits en Europe depuis la catastrophe de la « vache
folle ».
- Dans les gigantesques parcs de gavage des bovins (jusqu'à 30.000 bêtes
dans chaque « feedlots »), la nourriture des animaux comportent à plus
de 80 % des maïs et des sojas OGM. Eu Europe, en tout cas en France, les
animaux sont nourris à 70 % de fourrages et de céréales produits sur
l'exploitation ou dans la région. Les OGM sont interdits (encore que...)
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