A QUAND CHEZ NOUS??
SOURCE
Bruxelles
Un avis du Conseil d’État juge illégal l’abattage d’animaux sans étourdissement dans les trois abattoirs temporaires bruxellois.
En mai dernier, Bianca Debaets (CD&V), secrétaire d’État
bruxelloise au Bien-Être animal, imposait une formation obligatoire aux
sacrificateurs des abattoirs temporaires sur le territoire bruxellois,
ceux d’Anderlecht ne pouvant répondre à la forte demande. "Une formation visant à alléger le stress et la souffrance des animaux se déroulera en juillet, août et septembre"
, avait-elle expliqué.
Cette décision avait fait sortir de ses gonds Michel Vandenbosch, le président de Gaia, dans l’édition de La DH du mercredi 6 mai, estimant que "l’abattage de moutons sans étourdissement sur des sites temporaires non agréés est interdit par la législation européenne".
Un avis qu’a rejoint, ce mardi, le Conseil d’État, jugeant "illégal l’abattage sans étourdissement préalable dans les structures temporaires", a affirmé la députée bruxelloise Liesbeth Dhaene (N-VA).
Mais de son côté, Bianca Debaets ne fait pas la même lecture que la
N-VA de l’avis rendu par le Conseil d’État, et compte maintenir son
projet : "je privilégie le dialogue au chaos qu’engendrerait un
retour aux abattages illégaux à domicile, lequel s’accompagnerait, en
outre, de plus grandes souffrances animales", a-t-elle rétorqué, en précisant toutefois que cette formation est
"une étape transitoire dans un processus de dialogue avec les communes
bruxelloises et les communautés religieuses en vue de trouver, dès l’an
prochain, une solution structurelle".
Une solution qui pourrait, à l’instar de la situation en Flandre,
être une interdiction pure et simple de l’abattage sans étourdissement
dans les abattoirs temporaires, comme prôné par le Conseil d’État.
En 2014, 1.144 moutons et chèvres ont été abattus aux abattoirs
d’Anderlecht contre 1.566 dans des lieux temporaires de Schaerbeek,
Molenbeek-Saint-Jean et Bruxelles-Ville.
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