LES LOIS AG AGAG CAR EN FAIT CHAQUE ETAT POND SA PROPRE LOI..
DONC UN SURVOL DE LA SITUATION, QUI CHANGE REGULIEREMENT SELON LE CHANGEMANT POLITIQUE DES DECIDEURS.
LA LOI QUI N' ETAIT PAS PASSEE PAR EXEMPLE EN CAROLINE EST EN TRAIN DE REVENIR..
C' EST UNE GUERRE SANS MERCI ENTRE CEUX QUI TENTENT DE DENONCER ET DE PROTEGER LES ANIMAUX (ET NOUS EGALEMENT CAR SOUVENT LES ELEVAGES QUI SE CACHENT ONT DES PRATIQUES PEU AVOUABLES, QUI NUISSENT A LA QUALITE DES PRODUITS...) ET LES LOBBIES QUI COMPTENT BIEN MUSELER LES RAPPORTEURS/OBSERVATEURS DE MALTRAITANCES SOUVENT EXTREMES...
SOURCE ET SUITE
»Je me dis souvent que si nous n’avions pas accepté, depuis des
générations, de voir étouffer les animaux dans des wagons à bestiaux […]
personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n’aurait
supporté les wagons plombés des années 1940-1945 ». Je voudrais
imaginer comme Marguerite Yourcenar que cette époque est bientôt révolue
malheureusement une douzaine d’Etats américains nous démontrent le
contraire à travers l’adoption de lois scélérates surnommées
« agriculture bâillonnée » (« ag-gag » en anglais) actuellement
débattues dans les Etats de l’Arkansas, la Californie, l’Indiana, le
Nebraska, la Pennsylvanie, le Tennessee et le Vermont. Elles ont déjà
été adoptées il y a un an dans l’Iowa, l’Utah et le Missouri. Grâce au
travail des associations de la cause animale et des organismes veillant à
la sûreté sanitaire comme le Food and Water Watch, ces lois ont reporté
dans le New Hampshire, le Nouveau-Mexique et le Wyoming. Nos
partenaires de Mercy for Animals (Faeryland) mais également The Humane
Society of the United States et PETA (People for the Ethical Treatment
of Animals) font un excellent travail d’information depuis des années
outre-atlantique. Les images chocs filmées par ces associations de
protections animales ont à juste titre scandalisé l’Amérique. Les
tortionnaires et autres éleveurs sadiques ont été condamnés, mais les
industriels de l’agro-alimentaire ont rapidement réagit sous la houlette
de l’American Legislative Council (ALEC : http://alecexposed.org/w/images/f/f5/7K13-The_Animal_and_Ecological_Terrorism_Act_%28AETA%29_Exposed.pdf).
Ce lobby conservateur connu pour ses travaux législatifs controversés
telle que la loi « Stand your Ground » (Défends-toi) qui autorise tout
citoyen à utiliser la force, jusqu’au meurtre, s’il se sent menacé.
L’American Legislative Council qui déjà en 2002, avait pondu l’Animal
and Ecological Terrorism Act (AETA), qui interdisait de pénétrer dans
une ferme pour prendre des photos ou vidéos avec l’intention de porter
atteinte à l’image de l’établissement ou de son propriétaire. Ce qui
explique en partie que l’Animal Liberation Front (ALF) et l’Earth
Liberation Front (ELF) soient considérées par le département de la
Sécurité intérieure des États-Unis comme menace terroriste depuis
janvier 2005. L’ALF et L’ELF sont les principaux mouvements
« éco-terroristes » qui constituent « la première menace de terrorisme
intérieure » selon le FBI. Une douzaine d’Etats américains ont donc
proposé ou adopté des lois criminalisant la dénonciation des tournages
dans les élevages et abattoirs. Ces législations interdisent de filmer
ou de prendre des photos secrètement au sein de fermes d’élevage et de
postuler pour un emploi dans l’un de ces établissements sans divulguer
des liens avec des groupes de défense des animaux. Un délit désormais
punissable d’un an d’emprisonnement et de 1 500 dollars d’amende (Utah).
Elles obligent aussi les associations à livrer les films dénonçant des
abus aux autorités dans les 24 ou 48 heures qui suivent leur
réalisation. En Arkansas, on propose d’interdire à quiconque d’autre que
les autorités d’enquêter sur les animaux. La plupart de ces projets de
loi punissent non seulement les militants qui prennent des photos et des
films, mais aussi les médias et les organisations de défense des droits
des animaux qui diffusent les documents. Nathan Runkle, directeur
exécutif de Mercy for Animals, interrogé par ABC précise à juste titre :
« Ces projets de loi pourraient créer un précédent dangereux dans le
pays en fermant les portes de fermes d’élevages industriels et en
permettant aux abus d’animaux, aux atteintes à l’environnement, et à la
contamination de la nourriture de passer inaperçus ». Je suis désolé
pour Marguerite Yourcenar mais nous sommes condamnés encore pour
longtemps à regarder passer les wagons plombés des animaux.
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