lundi 8 juillet 2013

ANIMAUX, LES FRANCAIS AUSSI COMMENCENT A S' INQUIETER

C' EST LE SECOND ARTICLE DE LA JOURNEE... SUPER!!
MAIS LA CONCLUSION EST EXCELLENTE C' EST A NOUS DE CHANGER LES COMPORTEMENTS.. D' ABORD LES NOTRES.... ET CEUX DES PEUPLES

SOURCE


A force de voir des reportages sur des poules en batterie, des veaux torturés dans les abattoirs, les Français s'inquiètent légitimement de la manière dont on traite les animaux. Karine Lou Matignon, journaliste spécialisée, avait écrit, voici douze ans, Sans les animaux, le monde ne serait pas humain (Albin Michel). Elle va plus loin avec ce document très fort, Les animaux aussi ont des droits (Seuil), en interrogeant trois des intellectuels les plus engagés dans ce combat. Peter Singer, penseur australien, fondateur du Mouvement de libération animale et inspirateur du Projet grands singes, voudrait créer une catégorie juridique spéciale pour les grands primates. La philosophe Elisabeth de Fontenay avait, en 1998, lancé un pavé dans la mare avec son essai sur Le Silence des bêtes (Fayard) et s'explique sur les raisons profondes de son refus de la souffrance animale. L'éthologue Boris Cyrulnikest de ces savants qui ont révolutionné la façon d'étudier le monde humain face aux non-humains.

Une difficile prise de conscience

Si le monde occidental est imperméable à la vie de ceux que nous côtoyons de plus en plus loin, c'est la faute à Descartes et à sa théorie de l'animal-machine. Un être dénué d'âme et donc impossible à comparer à l'homme. Même si ce mépris fait débat depuis l'Antiquité, il a fallu que Charles Darwin publie son oeuvre sur L'Origine des espèces, scandaleuse en son temps, pour qu'on admette que nous avons les mêmes ancêtres. Pourtant ni les évolutionnistes, ni Schopenhauer qui écrivait que "les hommes sont les diables de la terre, et les animaux, les âmes tourmentées", n'ont pu empêcher les zootechniciens de prendre le pouvoir. Ils ne voient dans le bétail qu'une machine thermodynamique chargée de transformer son énergie en protéines. Elisabeth de Fontenay raconte le choc ressenti devant les charniers de cadavres brûlés lors de la crise de la vache folle. L'académicienne Marguerite Yourcenar avait d'ailleurs justifié sa conversion au végétarisme "pour ne plus digérer des agonies".
Malgré les découvertes sur l'étendue du monde mental du continent animal, les lobbys freinent l'application des décisions internationales. Alors, même si les auteurs du livre divergent sur le statut exact des bêtes, ils sont d'accord pour appeler à une révolution des comportements, du droit et de la politique.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-animaux-ont-aussi-des-droits-pas-si-betes_1264734.html#lrpZdQVUWWHqpwr0.99

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