samedi 25 janvier 2014

MANGER MOINS DE VIANDES

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Selon le rapport du FAO l’ombre portée de l’élevage, il serait responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre comparatif, le transport est responsable de 13 % de ces émissions.
1. Parce qu’il faut bien nourrir ces animaux.
Plus l’élevage est important, plus les cultures comme le soja ou le maïs pour nourrir les animaux sont étendues. Aujourd’hui, 70 % des terres agricoles de la planète sont accaparées directement, ou pas, par l’élevage. La culture de céréales fourragères devrait augmenter de 1 000 millions de tonnes entre 2000 et 2030. Chaque année, c’est une surface équivalente à la Belgique qui est déboisée pour laisser place aux cultures.
2. Parce que l’eau viendra à manquer
Conséquence de la croissance de l’élevage intensif et des cultures qui l’accompagnent, l’eau va venir à manquer. Selon un rapport publiée par l’Institut international de l’eau basé à Stockholm, nous devrions réduire notre apport en protéines animales de 20 à 5 % d’ici 2050. Faute de quoi il n’y aura plus assez d’eau. D’après ce rapport, un régime végétarien est dix fois moins gourmand en eau qu’un régime carnivore. En diminuant sa consommation de viande par deux, on multiplie par 5 notre contribution à la préservation de cette ressource.
3. Parce que d’autres pays se développent
À l’inverse de la France, nombreux sont les pays à connaître la croissance. Rattrapant leur retard, ces pays émergents consomment de plus en plus de viande. C’est notamment le cas en Chine dont la production de viande augmente d’environ 10 % tous les dix ans. En réalité, à terme, les pays émergents n’auront pas d’autres choix que de limiter eux aussi leur consommation de viande.
4. Pour éviter une nouvelle pandémie
L’élevage intensif favorise l’apparition ou la propagation de nouvelles souches virales comme le H5N1 ou plus récemment le H7N9 qui a fait son apparition en Chine. Volailles et porcs sont les types d’élevages concernés.
5. Pour le bien-être animal
Manger moins de viande provenant d’élevages industriels (99 % de l’offre) et privilégier les petits producteurs, les producteurs bios et les circuits courts, c’est aussi œuvrer pour le bien-être animal dont les conditions d’élevages constituent l’un des principaux motifs de décision des végétariens.
6. Parce que manger moins de viande est bon pour la santé
Manger de la viande est associé à un certain nombre de risques parmi lesquels le cancer du côlon chez l’homme, mais de manière plus générale un risque accru de maladies cardio-vasculaires ou de diabète. A contrario, de nombreuses études ont montré les bienfaits du végétarisme. Tout récemment, une étude ayant porté sur 45000 volontaires (3) a montré qu’un régime pauvre en produits animaux réduisait de 32 % le risque de maladies cardiovasculaires.

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