mardi 28 janvier 2014

EN 2050 LE MONDE SERA VEGETARIEN

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 J' EN SUIS CONVAINCUE D' UNE MANIERE OU D' UNE AUTRE CELA VA ARRIVER MAIS EN ATTENDANT COMBIEN DE MILLIONS DE MORTS SUPPLEMENTAIRES TANT ANIMALES QU' HUMAINES..
 J' ESPERE QUE LES BIG ONES  SE PREPARENT ET AGISSENT EN CONSEQUENCE DES AUJOURD' HUI POUR PLANCHER SUR LES MENUS VEGETARIENS ALLECHANTS!!



SOURCE ET CREDIT PHOTO

Vous raffolez de côtes de porc, de ris de veau et de foie gras poêlé ? Profitez-en. Car, selon l’Institut international d’étude de l’eau de Stockholm (SIWI), en 2050, les menus afficheront tofu en entrée, brocolis en plat, et salade en dessert. À l’occasion de la conférence mondiale annuelle sur l’eau du 26 août 2012, les conclusions des scientifiques sont tombées : d’ici à 2050, les hommes vont devoir passer au régime végétarien. Par souci de santé ? Absolument pas. Par souci d’énergie. L’équation est simple : dans près d’un demi-siècle, les êtres humains seront deux milliards de plus. Pour nourrir ces bouches supplémentaires, l’élevage d’animaux doit augmenter en proportion. La chute est là : les végétaux utilisés pour nourrir ces troupeaux de protéines nécessitent de trop grandes quantités d’eau. Quelle solution ? Mettre les hommes à la diét’ verte !
 

Carnivores insatiables

 
 
Dans un monde dont la consommation de viande est en train d’augmenter fortement, faire accepter le végétarisme semble être fantaisiste.


 En 1970, la consommation carnée par personne et par an était de 25 kilos. Sous l’impulsion de la Chine et de l’Amérique du Sud, en 2009 elle atteignait déjà 38 kilos. Alors que le prix des céréales a augmenté de 50 % sur les marchés internationaux depuis juin – à cause de la sécheresse en Russie et aux États-Unis -, les scientifiques qui ont conclu le rapport s’inquiètent. « Si l’Occident suit ses habitudes alimentaires, l’eau disponible sur nos terres agricoles pour produire la nourriture de bientôt 9 milliards d’habitants ne sera pas suffisante », indique celui-ci. D’après les études menées par ces chercheurs, une nutrition riche en viande mobiliserait dix fois plus d’eau qu’un régime végétarien. Preuve à l’appui : un kilo de boeuf nécessite 15 500 litres d’eau, un kilo de porc, 4 900 litres, un poulet, 4 000 litres, et un kilo de riz, 3 000 litres. 


Non seulement la consommation d’eau que représente l’agriculture est insoutenable pour le monde qui évolue, mais l’espace nécessaire à son maintien est aussi amené à poser problème. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 % des terres habitables de la planète sont destinés à nourrir les animaux. S’ajoutant à cela, il est annoncé que 70 % de l’eau mondiale est utilisée pour l’agriculture : la nécessité d’un stock en eau conséquent s’impose.
 

Au vert !

 
Pour produire une calorie de porc ou de poulet, il est dit qu’il faut quatre calories végétales. Pour le boeuf ou le mouton, onze calories végétales sont nécessaires.


 Le ratio amène à une conclusion unanime chez les scientifiques du SIWI : arrêtons les steaks et passons au vert. Si l’on souhaite que les deux milliards d’êtres humains aient la possibilité de consommer de la viande eux aussi, la part d’aliments carnés doit être réduite de 15 points, soit de 20 % à 5 %. Le végétarisme est alors considéré comme une des solutions pour la réduction de la consommation de l’eau. 


Une autre possibilité est la réduction du gâchis, ce qui ne semble pas impossible. Selon la Commission européenne, le poids moyen du gâchis alimentaire par an et par personne pour les 27 États membres est de 179 kilos. Dans le monde entier, 1,3 milliard de tonnes – soit un tiers de la nourriture – n’a aucune finalité, d’après une étude menée par la FAO. Les scientifiques protagonistes de la conférence s’indignent : « Un milliard de personnes souffrent déjà de faim, deux milliards de malnutrition, alors que la production alimentaire par habitant ne cesse d’augmenter ! »
 
 Le Point

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