Le Pacte mondial sur les migrations élaboré par les Nations unies est décidément devenu le nouveau totem des droites radicales. Réunis pour un meeting au Parlement régional de Flandre, samedi 8 décembre, à Bruxelles, Marine Le Pen, l’ancien conseiller du président Donald Trump, Steve Bannon, et des représentants tchèques et flamands ont dénoncé ce texte qualifié de « suicidaire », devenu l’un des thèmes clés de la campagne pour les élections européennes de mai 2019.
Invités par le parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang, placés sous une grande bannière incitant à « protéger l’Europe » contre la « submersion migratoire », Mme Le Pen et ses amis du Mouvement pour l’Europe des nations et des libertés (MENL) – l’alliance de partis d’extrême droite fondée en 2014 devenue un parti politique européen en 2015 – ont longuement rendu hommage aux pays qui refusent de signer ce texte : les Etats-Unis de Donald Trump, la Hongrie de Viktor Orban, l’Italie de Matteo Salvini, etc.
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