SOURCE ET SUITE
Plusieurs associations de défense des droits des animaux se sont rassemblées pour créer le collectif “Animal politique”. Ensemble, elles rédigent un manifeste pour placer la question animale au cœur des préoccupations politiques.
L214,
la PETA, la SPA, la Fondation 30 millions d’amis, la Fondation Brigitte
Bardot ou encore One Voice, 26 associations de défense animale se sont
rassemblées au sein du collectif “Animal politique”. Ces ONG ont rédigé un manifeste éponyme qui
formule des propositions concrètes et applicables pour améliorer la
condition animale. L’objectif de cette déclaration publique est
d’inscrire la position animale dans le débat politique des prochaines
échéances électorales.
Un constat alarmant et immuable
En
France, chaque année, plusieurs milliards d’animaux sont utilisés à des
fins alimentaires, expérimentales, mais aussi pour l’enseignement, le
divertissement ou encore pour leur compagnie. Face à ce constat, le
collectif Animal Politique dénonce la condition des animaux et décide
d’agir. Malgré “l’intérêt croissant
des Français pour la cause animale, il manque des actions politiques et
juridiques concrètes pour la traduire dans les faits” s’exprime Lucille Peget, coordinatrice du projet Animal Politique.
De
ce manque d’engagement politique, le collectif d’association a établi
un manifeste dans lequel est dressé un état des lieux de la situation
des différents catégories d’animaux (élevage, expérimentation, sauvage
ou domestique) en France. La déclaration publique comporte les attentes
des ONG qui formulent des propositions pour chaque catégorie. Une
résolution “destinée aux candidats à
l’élection présidentielle et aux élections législatives afin qu’ils
prennent publiquement position sur son contenu”, indique les
associations de protection animale. Pour le lancement du manifeste, des
figures du combat pro-animal ont été conviés comme le moine bouddhiste Matthieu Ricard ou encore le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert.
Les mesures sont classées en six catégories regroupant les classes
d’animaux cités ci-dessus. Pour les animaux d’élevage, par exemple, le
manifeste appelle à “favoriser le plein-air et interdire les cages” ainsi qu’à “limiter la durée des transports des animaux vivants”. On souhaite également “mettre fin aux pratiques d’élevage douloureuses (castration à vif, écornage, gavage)”. Concernant les animaux utilisés pour le divertissement et les spectacles, les associations proposent “d’abolir les corridas et les combats de coqs”.
Des mesures qui invitent les acteurs politiques à se questionner sur le
regard que le gouvernement porte sur ces êtres vivants.
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