AUCUNE AUTORISATION N' EST PLUS NECESSAIRE POUR AUGMENTER LE NOMBRE DES VICTIMES...
AVEC VIDEO
UNE FOIS DE PLUS NOUS AVONS LUTTE POUR RIEN
PAUVRES VEAUX!!!!!
L’industrie
de la viande a encore de beaux jours devant elle. Alors que le bon sens
environnemental devrait plaider en faveur d’une agriculture plus
locale, raisonnée et respectueuse des animaux, Ségolène Royal et Manuel
Valls viennent de valider par décret les exploitations animales
industrielles, soumettant leur légalité à une simple déclaration en
préfecture et ouvrant la voir au doublement de capacité de la Ferme des
milles veaux en Creuse.
Le
5 décembre dernier, le gouvernement modifiait par décret les seuils à
partir desquels la taille d’une exploitation d’animaux nécessite une
autorisation et non une simple déclaration. Cette réforme avait été annoncée en juin dernier, ce contre quoi des associations avaient déjà mis en garde.
Faisant passer le seuil de 400 à 800 pour les veaux, cette décision
permet à la ferme-usine dîtes des 1000 veaux de doubler le nombres
d’animaux accueillis actuellement.
Un décret qui légitime l’élevage intensif
Jusqu’à présent, au delà de 400 veaux, une autorisation était nécessaire pour
pouvoir exploiter un élevage de cette taille. Pour cause, le choix de
l’industrialisation implique des responsabilités plus importantes,
notamment en matières sanitaires. En deçà, la loi n’obligeait qu’à une
simple déclaration en préfecture. Ainsi, le site d’engraissement de Saint-Martial-le-Vieux en
Creuse avait été obligé de faire la demande d’une telle autorisation,
800 veaux devant être placé dans la ferme-usine. Mais certains délais
n’ayant pas été respecté, des associations de défense de
l’environnement, avait obtenu la suspension de l’autorisation d’exploitation. Néanmoins, 400 veaux pouvaient être engraissés sur place, ce nombre respectant la loi en vigueur.
Le
5 décembre paraissait au Journal officiel un décret signé par Ségolène
Royal, ministre de l’environnement et Manuel Valls, alors encore en
fonction, qui revoit ce chiffre à la hausse. Désormais, une simple déclaration suffit pour les exploitations de 800 veaux et moins. France 3 résume : « par décret,
la ministre de l’environnement Ségolène Royal et l’ex premier ministre
Manuel Valls viennent […] de doubler cette capacité d’accueil soumise à
aucune autorisation ni étude d’impact sur l’environnement ». « Les
fermes intensives sont ainsi officiellement légitimées, il n’y aura
plus aucune étude d’impact sur l’environnement et en plus le décret
prévoit un allègement des contrôles », explique Aurore Lenoir, la porte parole de LPEA, l’une des associations opposée au projet.
« C’est partout comme ça »
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Du
point de vue animal, ce type d’infrastructure fait partie du pire
procédé qu’un esprit humain puisse imaginer. En effet, les bêtes vivent
enfermées tout le long de leur vie, sans jamais être admises à l’air
libre ni à la lumière du jour. La rentabilité étant au centre du
programme, les animaux vivent dans un espace restreint, de manière à
pouvoir en élever le plus possible sur le site. Ces êtres vivants sont
traités de manière industrielle, tels des objets dont la seule
importance est la valeur économique qu’il est possible d’en tirer. Les
considérations éthiques sont ainsi nécessairement absentes. Ce type de
projet, rappellent les associations animalières, va ainsi à l’encontre
de toutes les préoccupations en termes de bien être animal et relègue au
second plan les impératifs écologiques et sanitaires au profit d’une
vision froidement économique et utilitariste du vivant.
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