C' EST VRAIMENT UNE MAUVAISE JOURNEE
LA AUSSI ON AVAIT FAILLI Y CROIRE...
MAIS NON....LES SALARIES (LES PAUVRES....) ONT EU GAIN DE CAUSE............
Trop coûteuse, mettant
une pression sur les salariés, la mesure qui proposait de placer des
caméras de surveillance dans les abattoirs vient d’être rejetée par les
députés réunis en commission.
Les députés réunis en commission ont donc rejeté l’une
des mesures phares de la proposition de loi « relative au respect de
l’animal en abattoir, pilotée par Olivier Falorni à la suite des
maltraitances révélées dans des vidéos
tournées clandestinement dans des abattoirs français. La proposition de
loi, déposée en septembre dernier, préconisait 65 mesures pour diminuer
la souffrance animale en abattoir.
C’est sur proposition de certains écologistes, des
centristes et LR, que l'article visant à rendre obligatoire
l'installation de caméras dans toutes les zones des abattoirs où des
animaux vivants sont manipulés a été supprimé.
Jugeant le texte "complètement vidé de sa substance,
presque massacré", M. Falorni a voté contre la proposition de loi
réécrite, cependant adoptée grâce aux voix socialistes. Les élus LR, UDI
et certains EELV se sont abstenus. Alors que "cette mesure est
plébiscitée par 85% des Français", le rapporteur a déploré dans un
communiqué la position "extrêmement conservatrice de la commission" et
"fermée" du ministère. La mesure serait trop coûteuse et mettrait trop
de "pression" sur les salariés, selon ces élus. Les socialistes s'y sont
également opposés.
En septembre, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le
Foll s'était dit favorable aux caméras de surveillance dans les
abattoirs, "dans le respect des salariés".
L'opposition a aussi obtenu la suppression d'un autre
article qui aurait autorisé les parlementaires à visiter les
établissements d'abattage de façon inopinée, éventuellement accompagnés
de journalistes titulaires de la carte d'identité professionnelle. "On
n'est pas là pour faire les cowboys !" a lancé Philippe Le Ray (LR),
agriculteur, Thierry Benoit (UDI) jugeant la disposition
"invraisemblable".
Le texte prévoit la mise en place d'un Comité national
d'éthique des abattoirs et d'un comité local de suivi de site auprès de
chaque abattoir. Pour les abattoirs de boucherie de plus de 50
salariés, la présence permanente d'un agent des services vétérinaires
aux postes d'étourdissement et de mise à mort doit être rendue
obligatoire.
Les députés ont en revanche renforcé les sanctions
pour "mauvais traitements" d'animaux dans les établissements de vente,
toilettage, garde ou dressage.
Ils ont réintroduit une disposition du projet de loi
Sapin II censurée par le Conseil constitutionnel, qui qualifiait de
délit les mauvais traitements sur les bêtes en abattoir et dans les
entreprises de transport.
Avec AFP
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