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Cagoulés et portant des vêtements de camouflage, deux militants de l’association L214 ont vu leur mission commando pour récupérer des caméras dans un abattoir interrompue par les gendarmes. Alors qu’ils avaient placé, la veille, quatre caméras GoPro sur les parois des caissons servant à descendre des porcs, dans une salle où ces derniers sont endormis au CO2, l’une d’entre elles s’est décrochée pour tomber aux pieds d’un employé. La direction de l’abattoir de Houdan (Yvelines) a prévenu la gendarmerie, qui a pu mettre au point un plan d’interpellation.
Après avoir visionné les caméras de vidéosurveillance montrant deux individus s’introduisant dans l’entreprise, la brigade de gendarmerie, appuyée par un peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), a pu interpeller les deux militants vers minuit. "On a fait le pari qu’ils allaient revenir chercher leur matériel assez rapidement", détaille une source proche de l’enquête. Les caméras ont en effet une capacité de stockage limitée. Celles-ci ont été saisies par les gendarmes.
Cagoulés et portant des vêtements de camouflage, deux militants de l’association L214 ont vu leur mission commando pour récupérer des caméras dans un abattoir interrompue par les gendarmes. Alors qu’ils avaient placé, la veille, quatre caméras GoPro sur les parois des caissons servant à descendre des porcs, dans une salle où ces derniers sont endormis au CO2, l’une d’entre elles s’est décrochée pour tomber aux pieds d’un employé. La direction de l’abattoir de Houdan (Yvelines) a prévenu la gendarmerie, qui a pu mettre au point un plan d’interpellation.
Après avoir visionné les caméras de vidéosurveillance montrant deux individus s’introduisant dans l’entreprise, la brigade de gendarmerie, appuyée par un peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), a pu interpeller les deux militants vers minuit. "On a fait le pari qu’ils allaient revenir chercher leur matériel assez rapidement", détaille une source proche de l’enquête. Les caméras ont en effet une capacité de stockage limitée. Celles-ci ont été saisies par les gendarmes.
L'abattoir signalé pour son puits à CO2
Les
deux hommes, dont l’un est Sébastien Arsac, cofondateur de
l’association, feront l’objet d’une convocation devant un officier de
police judiciaire le 12 juin 2017 pour "violation de domicile" et
"tentative d’atteinte à la vie privée par fixation, enregistrement ou
transmission de l’image". Des charges passibles d’un an d’emprisonnement
et pouvant aller jusqu’à 45 000 euros d’amende.
Selon L214, l’abattoir leur avait "été signalé en raison de la présence d’un puits à CO2". Une technique utilisée pour tuer les cochons avant de les saigner, qualifiée d’"extrêmement choquante" et "fortement remise en question par des études scientifiques". Selon la gendarmerie, l’abattoir de Houdan a été "inspecté deux fois cette année" sans qu’"aucune anomalie n’ait été relevée".
Selon L214, l’abattoir leur avait "été signalé en raison de la présence d’un puits à CO2". Une technique utilisée pour tuer les cochons avant de les saigner, qualifiée d’"extrêmement choquante" et "fortement remise en question par des études scientifiques". Selon la gendarmerie, l’abattoir de Houdan a été "inspecté deux fois cette année" sans qu’"aucune anomalie n’ait été relevée".
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