SOURCE ET SUITE
Michel Vandenbosch, le président de GAIA et le Professeur Donald M. Broom de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni ont présenté un nouveau rapport scientifique qui, à la demande de GAIA, évalue les conséquences de la production de foie gras sur le bien-être des canards. « Les résultats de ce rapport réalisé par la prestigieuse Université de Cambridge sont sans équivoque. La pratique du gavage engendre une très forte dégradation du bien-être des canards », a déclaré le Professeur Broom. « A la lumière des conclusions de ce rapport, GAIA demande que le gavage soit interdit », souligne Michel Vandenbosch.
Ce rapport, réalisé à la demande de GAIA par la prestigieuse Université de Cambridge au Royaume-Uni, a été co-écrit par le Docteur en biologie Irene Rochlitz et mené par le Professeur Donald M. Broom, autorité scientifique de notoriété mondiale en matière de bien-être animal.
Les résultats du rapport sont clairs et formels : le gavage prive le canard de la maîtrise d’un aspect de sa vie qui est crucial à sa survie et qui consiste à ingérer de la nourriture adaptée en quantités adaptées. La perte de cette maîtrise engendre une très forte dégradation de son bien-être. Les canards sont nourris par l’insertion d’un tube dans leur œsophage, et ce deux fois par jour sur une durée de 12 à 15 jours.
Blessures et douleurs
La pratique du gavage peut occasionner en outre des blessures et des douleurs au niveau du bec, de la tête, des yeux, des narines, du cou et du canal digestif supérieur et provoque chez les oiseaux un état d’obésité et des lésions aux pattes, qui réduisent sa capacité à se déplacer et engendrent vraisemblablement des douleurs. La grande quantité de nourriture à haute valeur énergétique que les canards doivent ingérer les place dans un état considérable de stress thermique. Ils passent une bonne partie de leur temps à haleter afin de réguler leur température.
Le foie gras, un état pathologique
Le rapport souligne également que le gavage du foie occasionne une pathologie du foie, plus spécifiquement une stéatose, qui augmente fortement le risque d’une mort prématurée pour le canard. L’état pathologique du foie ne fait pas de doute, preuves en sont la capacité moindre du foie à détoxifier, ainsi que les lésions aux cellules hépatiques à la fin de la période de gavage. « A la fin de la période de gavage, le foie du canard atteint un volume de 7 à 10 fois supérieur à sa taille normale », résume le Professeur Broom.
Mortalité décuplée
Le Professeur Broom ajoute : « Par rapport aux groupes de contrôle, les canards gavés manifestent une série de modifications du comportement, qui indiquent une atteinte à leur bien-être : immobilité, position couchée sur de longues durées, peu de toilettage, de lissage des plumes et d’interactions, et des halètements prolongés ». L’Institut Technique de l’Aviculture français mentionne un taux de mortalité de 2 à 5%. Ces chiffres sont en nette disproportion avec les taux de mortalité des canards de barbarie à l’engraissement dans les élevages anglais, qui ne s’élèvent qu’à 0,2% durant les deux semaines précédant l’abattage. De plus, le rapport précise que les conditions actuelles de la production de foie gras ne respectent que trois des douze critères et pas un seul principe de bien-être prévus par le projet européen Welfare Quality®, qui sert à mesurer le bien-être des animaux de rente. « A la lumière des conclusions de ce rapport, GAIA demande que le gavage soit interdit. Si l’on souhaite continuer à produire du foie gras, cela peut être fait sans gavage », souligne Michel Vandenbosch.
Michel Vandenbosch, le président de GAIA et le Professeur Donald M. Broom de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni ont présenté un nouveau rapport scientifique qui, à la demande de GAIA, évalue les conséquences de la production de foie gras sur le bien-être des canards. « Les résultats de ce rapport réalisé par la prestigieuse Université de Cambridge sont sans équivoque. La pratique du gavage engendre une très forte dégradation du bien-être des canards », a déclaré le Professeur Broom. « A la lumière des conclusions de ce rapport, GAIA demande que le gavage soit interdit », souligne Michel Vandenbosch.
Ce rapport, réalisé à la demande de GAIA par la prestigieuse Université de Cambridge au Royaume-Uni, a été co-écrit par le Docteur en biologie Irene Rochlitz et mené par le Professeur Donald M. Broom, autorité scientifique de notoriété mondiale en matière de bien-être animal.
Les résultats du rapport sont clairs et formels : le gavage prive le canard de la maîtrise d’un aspect de sa vie qui est crucial à sa survie et qui consiste à ingérer de la nourriture adaptée en quantités adaptées. La perte de cette maîtrise engendre une très forte dégradation de son bien-être. Les canards sont nourris par l’insertion d’un tube dans leur œsophage, et ce deux fois par jour sur une durée de 12 à 15 jours.
Blessures et douleurs
La pratique du gavage peut occasionner en outre des blessures et des douleurs au niveau du bec, de la tête, des yeux, des narines, du cou et du canal digestif supérieur et provoque chez les oiseaux un état d’obésité et des lésions aux pattes, qui réduisent sa capacité à se déplacer et engendrent vraisemblablement des douleurs. La grande quantité de nourriture à haute valeur énergétique que les canards doivent ingérer les place dans un état considérable de stress thermique. Ils passent une bonne partie de leur temps à haleter afin de réguler leur température.
Le foie gras, un état pathologique
Le rapport souligne également que le gavage du foie occasionne une pathologie du foie, plus spécifiquement une stéatose, qui augmente fortement le risque d’une mort prématurée pour le canard. L’état pathologique du foie ne fait pas de doute, preuves en sont la capacité moindre du foie à détoxifier, ainsi que les lésions aux cellules hépatiques à la fin de la période de gavage. « A la fin de la période de gavage, le foie du canard atteint un volume de 7 à 10 fois supérieur à sa taille normale », résume le Professeur Broom.
Mortalité décuplée
Le Professeur Broom ajoute : « Par rapport aux groupes de contrôle, les canards gavés manifestent une série de modifications du comportement, qui indiquent une atteinte à leur bien-être : immobilité, position couchée sur de longues durées, peu de toilettage, de lissage des plumes et d’interactions, et des halètements prolongés ». L’Institut Technique de l’Aviculture français mentionne un taux de mortalité de 2 à 5%. Ces chiffres sont en nette disproportion avec les taux de mortalité des canards de barbarie à l’engraissement dans les élevages anglais, qui ne s’élèvent qu’à 0,2% durant les deux semaines précédant l’abattage. De plus, le rapport précise que les conditions actuelles de la production de foie gras ne respectent que trois des douze critères et pas un seul principe de bien-être prévus par le projet européen Welfare Quality®, qui sert à mesurer le bien-être des animaux de rente. « A la lumière des conclusions de ce rapport, GAIA demande que le gavage soit interdit. Si l’on souhaite continuer à produire du foie gras, cela peut être fait sans gavage », souligne Michel Vandenbosch.
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