SOURCE ET SUITE
Suite à la découverte de deux nouveaux cas de grippe aviaire lundi, le préfet de Dordogne a fait abattre 14000 canards et 1000 oies.
Un cas de grippe aviaire H5N1, le premier
depuis 2007, avait été dépisté dans une basse-cour en Dordogne le
25 novembre dernier. Deux nouveaux cas ont ensuite été détectés lundi dans le même département.
Celui-ci a toutefois, a qualifié la situation de « sérieuse » en annonçant que quelque 14 000 canards d'un élevage à Saint-Paul-la-Roche et 1 000 oies d'un élevage à Domme ont été abattus entre lundi et mardi matin, électrocutés dans des camions spécialisés.
Mais contrairement à Biras, où la majorité des poules élevées par un particulier étaient mortes, dans ces deux élevages « il n'y a pas de mortalité massive, ce qui nous questionne, » a expliqué le Dr Frédéric Piron, directeur départemental des Affaires sanitaires. Des épidémiologistes ont été envoyés par le ministère de l'Agriculture afin d'étudier « ce phénomène atypique », a souligné le préfet.
La dernière crise provoquée par le virus H5N1 en France remonte à début 2006. Après une hécatombe dans un élevage industriel dans l'Ain, le gouvernement avait imposé pendant trois mois le confinement général des oiseaux et des volailles élevés en plein air ou détenus par des particuliers sur l'ensemble du territoire.
Les derniers cas isolés ont été détectés en Moselle durant l'été 2007 sur des cygnes et des canards sauvages.
Situation sérieuse
Ces deux nouveaux cas de grippe aviaire n'ont pas été caractérisés avec précision, les volailles étant « porteuses d'un virus H5 dont on ne connaît pas le N », a indiqué mardi le préfet du département, Christophe Bay.Celui-ci a toutefois, a qualifié la situation de « sérieuse » en annonçant que quelque 14 000 canards d'un élevage à Saint-Paul-la-Roche et 1 000 oies d'un élevage à Domme ont été abattus entre lundi et mardi matin, électrocutés dans des camions spécialisés.
Phénomène atypique
Ces deux élevages, respectivement à 50 km au Nord et 90 km au sud d'un premier foyer de H5N1 découvert le 24 novembre à Biras, près de Périgueux, avaient été placés sous surveillance particulière, dans le cadre d'un plan d'urgence activé par le gouvernement. Des contrôles habituels avaient mis en évidence des taux élevés d'anticorps suggérant que les volailles de ces exploitations avaient été exposées à la maladie.Mais contrairement à Biras, où la majorité des poules élevées par un particulier étaient mortes, dans ces deux élevages « il n'y a pas de mortalité massive, ce qui nous questionne, » a expliqué le Dr Frédéric Piron, directeur départemental des Affaires sanitaires. Des épidémiologistes ont été envoyés par le ministère de l'Agriculture afin d'étudier « ce phénomène atypique », a souligné le préfet.
Protection drastique
Des « mesures exceptionnelles » ont été prises dans les 70 exploitations recensées dans une zone de 10 kilomètres autour des trois exploitations touchées depuis le début de l'épizootie. Le confinement absolu des volailles a été imposé, tout comme une désinfection et des mesures de protection « drastiques ». Des analyses virologiques systématiques sont également pratiquées. L'Office national des forêts (ONF) inspecte pour sa part les forêts pour repérer d'éventuels animaux morts, et une décision concernant le type de gibier autorisé à être chassé dans le département doit être prise en fin de journée.Pas de risque sur la viande
Le ministère de l'Agriculture rappelle « que l'influenza aviaire n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viande, œufs, foie gras, et plus généralement de tout produit alimentaire ». Le département de la Dordogne est un important producteur de foie gras.La dernière crise provoquée par le virus H5N1 en France remonte à début 2006. Après une hécatombe dans un élevage industriel dans l'Ain, le gouvernement avait imposé pendant trois mois le confinement général des oiseaux et des volailles élevés en plein air ou détenus par des particuliers sur l'ensemble du territoire.
Les derniers cas isolés ont été détectés en Moselle durant l'été 2007 sur des cygnes et des canards sauvages.
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